Marié et père de trois enfants, Adadé fait partie de ces nombreux jeunes qui ont su tirer profit du programme de volontariat d’engagement citoyen. Sept ans après l’apprentissage du métier de coiffure, Adadé ouvre son atelier et jouit des fruits de son métier de rêve. Aujourd’hui, nous le visitons dans son atelier de coiffure homme, dans l’un des quartiers d’Aklakou, où, il nous relate.

Adadé est un ancien volontaire d’engagement citoyen de la phase 6 dans la commune des Lacs 2. Après un parcours de vie difficile, il s’est tournée vers le volontariat pour repartir sur de nouvelles bases.

Adadé aurait bien voulu ouvrir son atelier sept années plus tôt qu’il avait obtenu son certificat de fin d’apprentissage en coiffure homme mais le destin en a décidé autrement. Les moyens lui manquaient et il a dû faire escale vers le pays voisin le Bénin pour un mieux vivre sans intérêt.

De retour chez lui à Aklakou, Adadé fait la découverte du volontariat d’engagement citoyen lancé récemment dans sa commune. Alors il prend sur lui la responsabilité de s’engager en tant que volontaire afin de contribuer en partie à la résolution des problèmes liés au développement de sa communauté.

Une mission accomplie avec dévouement et humilité. Adadé prendra connaissance des multiples avantages liés au programme VEC et décide de s’accrocher à ce dernier pour pouvoir ouvrir son atelier.

Confiant, il prend son destin en main. Les formations reçues pendant la mission lui ont véritablement servi. « À travers les formations reçues, j’ai compris que je ne devais pas m’apitoyer sur mon sort. Je suis jeune et j’ai beaucoup de défi à relever dans la vie », nous confie-t-il.

C’est ainsi que Adadé a commencé part mettre en pratique tout ce qu’il avait appris dans le volontariat afin de faire de lui un homme autonome.

Aujourd’hui, Adadé est patron dans son atelier de coiffure. Une activité qui lui permet de subvenir au besoin de sa famille. Pour son animatrice de terrain, Anselme DOSSEH: « Marc fait partie des volontaires exemplaires qui ont pris à cœur ce programme lors de son lancement dans la commune. Il est animé par la rage de réussir, c’est pour cela il prend tout au sérieux depuis qu’il a fini sa mission ».