Clotilde est l’une des VEC de la vague 6 dont les difficultés de la vie ne lui ont pas permis de continuer les études. À 16 ans, elle a perdu sa maman. Ne pouvant plus supporter ses frais de scolarité, elle décide d’abandonner les études après son BEPC afin de prendre son destin en main.
La mission de VEC, une vraie opportunité
Une fois à la maison, Clotilde avait du mal à se prendre en charge. Elle s’est rendue disponible pour répondre aux sollicitations champêtres du milieu et quelques fois se rendait au marché pour aider les commerçantes à vendre pourvu qu’elle puisse trouver de quoi se nourrir. Elle n’a pas hésité à rentrer dans le volontariat pour apporter sa contribution au développement de sa commune. «J’ai été séduite par les témoignages de la plupart des jeunes qui se sont engagés dans le volontariat. Témoin des changements que cela à apporter dans leur vie, j’ai décidé d’emboiter leur pas surtout que je ne supportais plus l’oisiveté…», confesse-t-elle.
Durant la mission, Clotilde a été motivée par les diverses formations sur l’entreprenariat, la notion d’épargne et elle a décidé de démarrer une AGR, à la fin de la mission. Elle s’est octroyée un prêt de 200 000 F CFA dans son GEC pour mieux démarrer son commerce de vêtements d’enfants et d’adultes. Pour cette rentrée scolaire, Clotilde a associé à son commerce, la vente des fournitures scolaires. Ses articles répondent aux besoins et soulagent la population environnante.
Grâce au programme VEC, Clotilde est sans voix
«Faire le volontariat m’a redonné confiance et espoir. Je n’ai rien à envier à personne et suis fière que ma situation financière s’améliore. Je suis capable d’éponger mon prêt à la fin de chaque mois afin de me lancer dans un autre et agrandir mon commerce. Je compte me battre au quotidien pour offrir à ma fille un lendemain meilleur», confie-t-elle.
Pleines d’ambitions, Clotilde a décidé d’aller de l’avant et de toujours se remettre à la providence divine afin de surmonter les défis quotidiens.