Volontaire d’engagement citoyen de la vague 6 dans la commune de Zio 1, Elom est une femme qui s’est battue corps et âme pour devenir la personne qu’elle est aujourd’hui. Grâce aux allocations et aux formations dont elle a bénéficié en se faisant mobiliser au volontariat, , Elom a pu installer son atelier dans le quartier Djidjolé à Tsévié.
Elom n’a pas eu la chance d’évoluer dans ses études en raison de manque de soutien financier. En 2016, elle a entrepris une formation en couture, qu’elle a réussi à terminer 3 ans plus tard pour obtenir son diplôme. Sans les ressources nécessaires pour ouvrir son atelier, elle se trouvait sollicitée pour effectuer des travaux champêtres par les membres de sa communauté. C’est seulement un an plus tard qu’elle a découvert le programme d’engagement citoyen et a décidé de consacrer son temps aux projets communautaires.
Dès le début de sa mission, Elom s’est engagée à utiliser ses allocations de manière judicieuse, dans le but d’ouvrir l’atelier qui lui tenait tant à cœur.
Pendant toute la durée de sa mission, Elom a fait preuve d’un engagement remarquable envers son travail. Elle était toujours présente, car pour elle, abandonner n’était pas une option. Elle a contribué de manière significative au développement de sa communauté à travers le dégagement des dépotoirs sauvages, la mise en terre des plants , le désherbage, etc. De plus, Elom a bénéficié de plusieurs formations sur les activités génératrices de revenu (AGR), ce qui lui a permis de se lancer dans le commerce du fromage de soja juste à la fin de sa mission.
Grâce à ses économies et aux allocations, la volontaire a pu louer un local pour en faire son atelier de couture. Elom a réussi à fidéliser plusieurs clientes, grâce à sa maîtrise exceptionnelle de son métier.
Aujourd’hui, Elom est comblée d’avoir choisi de s’engager en tant que volontaire d’engagement citoyen. Elle encourage vivement les jeunes à rejoindre ce programme pour contribuer au développement de notre pays : « Je suis profondément reconnaissante envers l’ANVT qui a mis en place ce programme pour soutenir les jeunes qui ont quitté l’école. Grâce à cela, j’ai pu ouvrir mon atelier et subvenir à mes besoins. Ma réussite, je la dois à l’ANVT », a-t-elle déclaré avec gratitude.