Diplômée d’un CFA en coiffure, Mawekiani a failli se résigner face aux difficultés qu’elle traversait par faute de soutien. Son salut lui vient, nous rapporte t-elle , des avantages de sa mission du volontariat d’engagement citoyen. Pour elle , l’espoir était possible avec ce projet qui offrait aux jeunes des moyens de se prendre en charge tout en participant au développement de sa communauté.
Mawekiani, après l’obtention de son CEPD et vue les conditions de vie difficiles de ses parents, celle-ci n’a pas voulu continuer les études. Elle a opté pour l’apprentissage et a appris la coiffure. À la fin de sa formation, consciente de sa situation, elle a pris l’initiative de chercher de l’agent pour pouvoir ouvrir son atelier. C’est ainsi qu’elle s’est lancée dans la vente du fromage de Soja. Cette activité, elle le faisait trois à quatre fois dans la semaine.
Comment Mawekiani a fait son entrée dans le VEC ?
Mawekiani a fait connaissance du programme VEC au cours d’une de ses balades avec sa marchandise. Ayant entendu les témoignages sur les changements significatifs que ce programme a opéré dans la vie des uns et des autres, cela a suscité l’envie et l’engouement en elle de s’engager. Par le biais du président du développement de son quartier, elle a déposé son dossier en 2022 et a été retenu pour la phase 7 dudit programme.
Soucieuse de son avenir, elle avait un seul objectif dès le début de la mission : celui d’ouvrir son atelier. Ainsi, avec sa première allocation, elle a commencé l’achat des matériaux de son travail. À la fin de la mission, ses épargnes lui ont permis de louer une pièce et de l’aménager pour son salon de coiffure. Aujourd’hui, elle est une maitresse coiffeuse dans le quartier Maguilida à Lama-Tessi et a deux apprenties à son actif.
Passionnée par la coiffure, Mawekiani donne le meilleur d’elle . Elle coiffe soigneusement ses clientes qui témoignent de leur satisfaction. Reconnue dans le secteur, elle est sans voix. « Mon engagement dans le programme VEC a été une grande opportunité pour moi de concrétiser mon projet de vie. Ceci a été possible grâce à l’accompagnement de mon animateur de terrain et surtout aux différentes formations reçues au cours de la mission » a-t-elle affirmé
GNAMDJA K. Espoir