GAOSSOU Afivi Esse Olayemi Eugénie fait partie de ces volontaires d’engagement citoyen qui ont pu réaliser leur projet de vie après leur mission de volontariat. C’était un parcours de combattant car devant les multitudes besoins, elle a pu épargner et ouvrir son atelier de couture.
Avant de s’engager comme volontaire, Essé était une habituée des travaux communautaires. Elle répond toujours présent, lorsqu’il s’agit de rendre propre son quartier de résidence.
Ayant appris l’appel à candidature de l’ANVT, elle n’a pas hésité à postuler et s’engager comme volontaire. Pour elle le volontariat est une opportunité pour les jeunes de servir la nation et en même temps de se réaliser à travers l’exécution d’une activité après la mission.
Essé a épargné toute son allocation et se débrouillait avec de petit jobs après les activités de volontariat pour se nourrir. Elle reçoit les pagnes de ses quelques clients pour coudre chez sa patronne. « J’épargnais au fur et à mesure mon allocation. Lorsque le virement est fait, j’allais retirer mon argent sur mon compte et je verse dans un autre compte (Tontine) afin de pouvoir bénéficier facilement d’un prêt après les 6 mois de mission », nous a-t-elle confié.
Chose faite, à la fin de sa mission, Essé a pu bénéficier d’un prêt de 400 000 FCFA. Elle a loué un atelier et acheter les machines. Aujourd’hui Essé est patronne d’atelier et est très heureuse d’avoir pu réaliser son projet de vie grâce au VEC.
Travailleuse et Dynamique Essé a servi son pays dans la commune du Golfe 1. Avec son équipe de VEC, elle a sillonné les quartiers et ménages de sa commune pour des activités de sensibilisation sur la gestion des ordures ménagères, le respect des mesures barrières. Très active dans son GEC, Essé détient la plus grande part dans le groupe et est fidèle dans ses cotisations. C’est par ce qu’elle a un objectif, ouvrir son atelier de couture à la fin de sa mission de volontariat.