La nouvelle est tombée en début de semaine par le Représentant national de France Volontaires au Togo, Moussa Bah. Gnamke Esso-wèdeou, ancien volontaire international de réciprocité à Bamako est désormais chargé d’appui au développement des volontariats à France Volontaires. Un poste qu’il vient de décrocher après un fastidieux processus de recrutement entamé depuis janvier par France Volontaires, l’ANVT et différents partenaires.
Volontaire international chargé de la mobilisation des ressources à l’Ong ADEFIM, à Bamako, Gnamke Esso-wèdeou a été chargé de projets et formateur. Chercheur en sécurité humaine, analyste et observateur électoral, cet ancien VIR au Mali est titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en Sociologie.
Des compétences qui lui auraient valu ce poste au sein de l’équipe de France Volontaires. Pour lui, le recrutement à ce poste n’est que l’aboutissement d’un travail ardu et d’une confiance en soi qu’il a su maintenir depuis qu’il a terminé ses études à l’université.
« Le processus de recrutement a été long. J’ai passé un premier entretien en janvier 2019, avec près de 20 autres candidats aussi compétents que sûrs d’eux. Le second test a été à l’écrit. Après ce stade, je me disais que j’avais encore de l’espoir. Mais un second entretien et un autre encore, cette fois-ci par skype avec un jury en France. »
A l’ANVT, l’on célèbre la nouvelle. Pour le DG de l’ANVT, c’est l’aboutissement d’un processus de recrutement assez long mais nécessaire pour imprimer une culture de transparence dans les services délivrés par l’ANVT au public. « Cela prouve que pour la mission du Mali, nous avions retenu la bonne graine. Grâce au partenariat avec France Volontaires qui a cru en nous depuis le début, Esso décroche de toute évidence ce poste parcequ’il l’a mérité. La confiance et la crédibilité de nos services pour l’épanouissement de la jeunesse Togolaise ne s’en trouvent que renforcées par cette nouvelle. »
Comme Esso, l’ANVT met toujours un point d’honneur à célébrer ces jeunes volontaires qui, grâce à leur engagement, arrivent à marquer leur génération par des actions désintéressées. Ils sont chaque jour des dizaines de volontaires qui quittent le volontariat pour des emplois stables rémunérés ou pour l’entrepreneuriat.