Après les étapes d’Atakpamé, de Sokodé, de Kara et de Dapaong le mois dernier, la direction de l’ANVT a rencontré ce mardi 11 avril 2017, les volontaires du grand Lomé à l’Institut Confucius de l’Université de Lomé. Une occasion d’échanges et de partage entre responsables de l’agence et les volontaires des vagues 3, 4, 5 et 7 sur les différentes préoccupations liées à leur mission et aux mesures d’accompagnement mises en place pour eux.
Dans la salle de conférence de l’Institut Confucius de l’université de Lomé qui a servi de cadre à cette rencontre, la convivialité était au rendez-vous. A 8 heures 30, la salle était pleine, les volontaires ayant répondu présents dans leur grande majorité.
Le panel des autorités présentes était bien fourni. On pouvait noter la présence du Directeur de cabinet du Ministère en charge du Développement à la base, le Directeur général adjoint de la fonction publique, ainsi que le Président du Conseil d’administration de l’ANVT. Tous, attentifs aux échanges, ont noté avec satisfaction la réussite de la rencontre.
Après le mot de bienvenu du DG de l’ANVT, qui a rappelé l’objectif et la méthodologie de la rencontre, les échanges ont démarré avec un mot introductif du Directeur du cabinet du ministère, M. Yowotsè Vovor.
Réflexions autour du post-volontariat
Rappelant les objectifs poursuivis par le Ministère en charge de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, le Directeur de cabinet a attiré l’attention des participants sur le fait que cette rencontre devrait permettre à tous de mutualiser les réflexions autour du post-volontariat, afin que des solutions idoines soient rapidement trouvées pour chaque inquiétudes soulevées. Le volontariat est arrivé à un carrefour où tous les acteurs, volontaires et responsables devraient faire front unique, une sorte de coalition d’idées dans le but de trouver des réponses adéquates et pérennes aux questions de l’insertion professionnelle des jeunes volontaires en mission.
D’entrée de jeu, les responsables de l’ANVT ont tenu à lever l’équivoque sur l’interprétation faite sur l’article 28 de la Loi n°2011-011 du 17 février 2011, modifiée en 2014, portant institution et règlementation du volontariat national au Togo.
Des échanges, il ressort que les volontaires ont toujours gardé en tête que le contrat du volontariat au Togo est de 1 an renouvelable 4 fois. Une idée erronée que le DG de l’agence a tenu à rectifier en invitant les volontaires à refaire une lecture littérale de l’article visé. Il s’en est suivi des débats sur l’esprit et la lettre de cette loi, qui selon certains volontaires, a été mal comprise par eux dès les débuts.
Dans leurs différentes interventions, les volontaires nationaux sont revenus, pour la plupart aux conditions d’exercice de leur mission, qui, selon eux, est à renforcer, ainsi que le régime juridique de leur contrat. Pour certains, l’image du volontaire est à rehausser au regard de la mission noble qu’il accomplit pour l’intérêt national. Pour d’autres, les volontaires devraient bénéficier de conditions prioritaires d’insertions socio-professionnelles au moment des concours publiques et un plaidoyer accentué de l’ANVT auprès des structures d’accueil pour l’amélioration de leurs conditions de travail.
En guise de réponse, les responsables de l’ANVT sont revenus sur les mesures mises en place pour assurer l’effectivité des réformes dans le suivi des volontaires en mission. Pour ce qui est des plaidoyers, le DG de l’ANVT a rappelé les actions entreprises sous le leadership du Ministre elle-même lors des différents concours de l’ENI, de la santé, de la CEET, etc…..Il a promis d’accentuer les initiatives en ce sens mais a aussi attiré l’attention des volontaires sur le travail personnel qu’ils doivent eux-mêmes faire. Eviter d’être attentistes, être proactifs dans la recherche d’emploi, adapter son C.V.
en fonction des offres, savoir capitaliser ses acquis et ses expériences, oser l’entreprenariat, etc…. tels sont entre autres, les principales questions évoquées par le Directeur général lors de son intervention.
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