Depuis la mise en œuvre de la décentralisation , l’Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT) collabore avec les 117 communes du Togo pour intégrer les jeunes dans des projets communautaires et renforcer les capacités locales grâce au volontariat national. Quatre années après l’accord avec les communes, l’heure est au bilan.
L’ANVT a mis en œuvre cinq formes de volontariat pour soutenir les communes du Togo dans leur politique de développement. En effet, ils valorisent les ressources humaines et contribuent à améliorer les conditions de vie des populations grâce aux compétences nationales. Par conséquent, en 2022-2023, 10 950 volontaires nationaux ont été déployés pour améliorer la qualité des services municipaux.
Dans le domaine de la santé, les volontaires sages-femmes et les accoucheuses ont effectué 56 788 consultations prénatales, dépisté 21 078 femmes enceintes, assisté à 11 025 accouchements et soutenu 25 603 femmes dans l’accès au planning familial. De plus, les volontaires infirmiers ont traité 111 765 patients pour le paludisme, pris en charge 81 595 enfants, dont 1 216 étaient malnutris. Les volontaires assistant d’hygiène et de laboratoire ont, quant à eux, vacciné 114 165 enfants, réalisé 18 849 analyses sérologiques et 17 641 analyses biochimiques.
Pour ce qui est de l’éducation, les volontaires nationaux ont encadré 2 687 808 élèves, dont 6 059 handicapés, dans les disciplines clés, totalisant un volume horaire de 662 056.
Dans le domaine de l’agriculture, les volontaires techniciens agricoles et agronomes ont aidé 13 637 personnes (éleveurs, pêcheurs, pisciculteurs, agriculteurs, transformateurs, etc.) à augmenter leur productivité.
Sur le plan environnemental, les volontaires ont mis en terre plus de 3 millions de plants pour préserver le couvert végétal et soutenir les objectifs d’un milliard de plants de la politique gouvernementale.
L’évaluation des premiers plans d’action de l’ANVT avec les communes montre que pour assurer la durabilité du partenariat, il faut maintenir la motivation des jeunes, mettre en place des mécanismes de financement autonome du volontariat local, et convaincre les décideurs et bailleurs de la contribution réelle du volontariat au développement.
Par conséquent, les prochains plans d’action 2024-2025 devront dépasser les simples demandes de volontariat des mairies pour assurer la durabilité du partenariat en tenant compte de ces aspects essentiels.