Informer, sensibiliser et échanger. Tels sont, entre autres, les objectifs que s’est assigné le Centre Régional de Volontariat de Maritime qui a rencontré les candidats au volontariat national, ce matin du 22 juin 2018 à son siège.
Près d’une centaine a été contacté pour la séance hebdomadaire d’information et de sensibilisation sur le concept du volontariat national et dans le monde.
De profil aussi varié à l’instar des sociologues, juristes et fiscalistes, comptables, secrétaire et environnementalistes, les jeunes diplômés, primo-demandeurs d’emploi étaient très attentifs aux explications de la Superviseure sur le concept du volontariat, la différence fondamentale entre volontariat, bénévolat et salariat, les conditions d’éligibilité et de mission, etc….
Pour certains, le concept était tout à fait nouveau ; et c’est bien évidemment l’occasion de poser des questions d’éclaircissement sur le statut du volontaire national, la durée du contrat de volontariat, le régime des allocations et des assurances, les affectations à l’intérieur du pays, etc… aucun sujet n’a été exclu des échanges qui se sont déroulés dans une ambiance bon enfant.
Pour la Superviseure Djigbodi Tsahe, ces séances visent à éveiller dans l’esprit du jeune diplômé qui n’a aucune expérience professionnelle, des notions d’engagement citoyen et de mettre la lumière sur la confusion souvent faite entre le programme de volontariat national et le programme AIDE de l’ANPE.
C’est aussi désormais clair pour Amavi AGBAMA, diplômée en sociologie à l’Université de Lomé qui affirme que : « J’ai été très contente de participer à cette séance de sensibilisation sur le volontariat. Ça fait un moment que j’ai postulé au programme, et que je suis en attente, pour être volontaire. Les explications que je viens de recevoir m’ont ouvert les yeux sur ce que c’est que le volontaire. Je comprends mieux maintenant. Vivement que je fasse parti de la prochaine vague, car même si je n’ai aucune expérience aujourd’hui, j’ai des capacités que je peux développer pour le bénéfice de la structure qui va m’accueillir ».
Rachèle KOMI KOFFI