C’est dans l’après-midi du 24 janvier 2019, aux environs de 15 heures que la Délégation de l’ANVT, en provenance de Blitta, a été accueillie par le Préfet de Wawa et la Délégation spéciale de la Mairie de Badou. Après les salutations d’usages suivant le protocole dédié à ces types de cérémonie, le projet VEC a été lancé par M. Somenou Atsu Inassé, devant un parterre de représentants des organisations de la société civile et des communautés à la base.
Déjà à 14h 30 minutes, la salle de conférence de l’hôtel Billy Grace était pleine attendant l’arrivée des autorités pour le début de la cérémonie. Tout le monde était impatient d’accueillir des informations relatives à ce volet du volontariat Togolais qui mobilise les jeunes des quartiers et des villes sur des actions citoyennes de salubrité publique, d’assainissement et de sauvegarde de l’environnement. Et pour la première fois dans la préfecture de Wawa, c’est la commune de Badou, chef-lieu de la Préfecture qui va abriter le tout premier contingent des jeunes volontaires VEC.
Pour l’occasion, les présidents de CDQ, des Chefs cantons et des responsables d’ONG étaient présents à la séance d’information qui a suivi la cérémonie du lancement officiel. tous, ou presque, ont été attentifs à l’exposé du Directeur des Opérations de l’ANVT.
Les points qui ont retenu l’attention des participants à Badou demeure la zone de couverture du projet, la limite d’âge, ainsi que la question de la pérennité du projet. Et même si l’assistance a applaudi la prolongation du délai de la mission des VEC de 4 à 6 mois, elle est toutefois restée sur sa soif sur la question du renouvellement du contrat des VEC et des volontaires seniors à la fin de cette mission de 6 mois.
Pour rappel, ce projet vise à promouvoir l’engagement citoyen, la solidarité, l’inclusion sociale à l’endroit des jeunes déscolarisés en leur offrant l’opportunité de contribuer aux solutions de développement du pays en général et en particulier des communes. Il s’inscrit dans la droite ligne de la volonté du gouvernement Togolais d’offrir des canaux de formation aux valeurs civiques et citoyennes à cette frange de la jeunesse restée en marge des politiques de développement tout en leur aidant à une insertion socio-économique progressive. C’est fort de ces aspects que les missions VEC ne peuvent être renouvelées, eu égard au nombre important de jeune à mobiliser par le projet.
Kpante Djabi