Titulaire d’un certificat de fin d’apprentissage en coiffure, Ohounsi fait partie des volontaires d’engagement citoyen de la phase 5 à Anié. Grâce à ce programme de volontariat d’engagement citoyen, elle a trouvé les moyens pour ouvrir son atelier. Aujourd’hui c’est une femme autonome qui prend soin de sa famille avec ses revenus.
Ohounsi est une femme battante et déterminée à réussir. Après l’obtention de son certificat de fin d’apprentissage en coiffure, elle n’a pas ouvert immédiatement son atelier à cause du manque de moyens financiers. En s’engageant comme volontaire d’engagement citoyen, cette dernière s’est promis d’ouvrir son atelier avec ses allocations. Devenue volontaire, elle a travaillé huit mois (six mois plus deux mois de bonus dans le cadre de la lutte contre la COVID-19) sur les travaux communautaires à Anié.
Son projet étant bien défini, Ohounsi a épargné ses allocations pour le réaliser. Elle ouvre son atelier de coiffure juste deux semaines après la fin de sa mission de volontariat. « J’ai mon propre atelier de coiffure grâce au VEC. J’ai réussi à épargner la somme de 100.000 f CFA de mes allocations, ce qui m’a permis de payer les frais de ma libération de fin d’apprentissage communément appelée « free » auprès de la chambre des métiers. J’ai aussi payé une avance sur la location de mon atelier et d’autres matériels de coiffure, dont je ne disposais pas auparavent » a telle confié.
Une VEC multitâche
Membre du groupement d’épargne et crédit (GEC) « Kobré », Ohounsi à la fin du premier cycle du groupement, a ramassé une somme de 130.000 f CFA . Grâce à cette somme, elle a associé à la coiffure la vente des mèches et des produits cosmétiques pour se faire plus de revenus. Pour elle, le volontariat est une voie d’accomplissement.