Patronne coiffeuse, YOSSIM Nana est propriétaire d’un atelier de coiffure nommé « Edjodjinam » ce qui signifie « J’ai aimé », dans le quartier Chantier à Datcha. Ancienne volontaire d’engagement citoyen de la phase 6, elle nous raconte comment elle est parvenue à concrétiser son rêve avec l’appui du volontariat.
Mariée et mère de trois enfants, Nana est âgée de la trentaine. Elle a abandonné les classes très tôt pour faute de moyens financiers. Elle s’est orientée vers le domaine de la coiffure. Après sa formation, faute de moyens une fois encore, elle n’eût pas la possibilité d’ouvrir son atelier ni d’entreprendre une activité génératrice de revenu.
C’est alors dans ces conditions qu’elle a décidé de saisir l’opportunité qu’offre le programme VEC qu’elle a entendu parler chez une amie. « Je ne peux même pas vous raconter les conditions dans lesquelles j’ai appris la coiffure, c’était tellement difficile, mais je me suis beaucoup battue pour y arriver » a-t-elle expliqué.
Cette détermination et l’engagement de réussir s’est fait ressentir dans la mission de Nana sur le terrain. Disciplinée, elle s’est adonnée aux tâches qui lui ont été confiées. À la fin de sa mission, avec l’appui de son mari, Nana a mis en place son atelier de coiffure dans le quartier Chantier où elle vit avec son mari.
Aujourd’hui Nana est fière d’avoir opté pour le volontariat pour redresser la pente dans sa famille. Elle a même laissé entendre qu’elle s’occupait de sa famille grâce à l’argent du VEC lorsque son mari avait perdu son travail.
Dans l’espoir d’avoir des apprenties pour transmettre son savoir-faire, Nana compte vendre des mèches et accessoires de beautés pour renforcer son atelier.