Conformément à son plan stratégique adopté le 11 juin 2015, l’Agence Nationale du Volontariat au Togo élargit ses horizons en ouvrant le volontariat à l’international. Dorénavant, tout jeune volontaire togolais de 18 à 25 ans peut partir pour une mission à l’international.
Selon France volontaires, le Togo est la destination préférée des jeunes volontaires de nationalité françaises. Et c’est pour réglementer et dynamiser le flux des volontaires qui arrivent au Togo et ceux qui partent pour des missions de volontariat dans le monde, que l’ANVT a signé un partenariat avec France Volontaires.
Cet accord de partenariat entre l’ANVT et France Volontaires a permis de mettre en œuvre le volet « Volontariat international de réciprocité ». Ce qui permettra désormais à des jeunes togolais de partir en mission de volontariat en France et dans d’autres pays partenaires. Cet accord a abouti à la sélection d’un premier contingent de quatre (04) volontaires nationaux actuellement en missions avec le service civique en France.

Le volontariat international est le fruit de l’ambition de l’ANVT de participer à la promotion et au développement d’une coopération internationale entre les pays, fondée sur l’échange et la solidarité. Ce programme offre la possibilité aussi bien aux jeunes togolais nationaux qu’à ceux de la diaspora de participer aux solutions de développement et de coopération internationales dans un soucis de transfert de compétences et d’échanges interculturels entre les pays poursuivant les mêmes objectifs de participation citoyenne au développement des nations.

Le Volontariat International de Réciprocité concerne les jeunes togolais de 18 à 25 ans, disposant d’une expérience de deux années dans le volontariat. Ces 04 premiers volontaires togolais retenus apportent leur appui dans trois thématiques principales à travers des actions de quartiers en contact avec les habitants, notamment la sensibilisation à l’écologie et au développement durable, la prévention et la santé, la lutte contre le décrochage scolaire et le chantier de solidarité, puis l’éducation au développement et à la Solidarité Internationale.