BALOUKI Koudjoukalou est une jeune diplômée sortie de l’université avec une licence en sociologie. Comme tout jeune diplômé, elle s’est engagée au volontariat pour contribuer elle aussi au développement du pays. Elle vient de boucler ses deux ans de mission du volontariat à la Maison des jeunes de Kara, qu’elle trouve très bénéfique dans le cadre de son développement personnel et professionnel. Elle partage avec nous son expérience.
Présentez-vous et donnez-nous les raisons de votre engagement au volontariat ?
Koudjoukalou : Je me nomme BALOUKI Koudjoukalou, je suis sociologue de formation. Après mes études universitaires, j’ai choisi immédiatement de m’engager au volontariat. Je voulais vivre quelque chose de concret au milieu de toutes ces années d’études très théoriques, et de me mettre au service là où on avait besoin de moi. J’ai postulé et l’Agence Nationale du Volontariat au Togo m’a affecté à la Maison des jeunes de Kara dans le cadre de « l’animation des jeunes ». Je suis de la vague 15.
Parlez nous de votre mission de volontariat ?
Koudjoukalou : dans le cadre de ma mission de volontariat, je fais la promotion du centre auprès des jeunes de la Kara. Je sensibilise les jeunes contre les infections sexuellement transmissibles et le SIDA. Je les entretiens également sur la vie sexuelle. J’encadre les clubs des jeunes de Kara etc.
Quel bilan faite-vous de votre mission du volontariat ?
Koudjoukalou : Ma mission du volontariat m’a aidée à avoir des compétences, à avoir confiance en moi et à vivre les réalités du terrain. Le volontariat a confirmé ma joie d’apprendre et de transmettre. Personnellement, j’ai redécouvert chaque jour au cours de ma mission, l’ampleur de ce que je ne connaissais pas culturellement et humainement parlant. J’ai découvert les talents des jeunes dans leurs clubs (chorégraphie, slam, danses, décoration…)
J’ai aujourd’hui contribué à un éveil de consciences des jeunes sur plusieurs thématiques et aussi dans leur accompagnement pour leur insertion socio-économique. Je suis l’exemple parfait d’une volontaire qui a acquis un savoir-faire professionnel grâce à son engagement.
Quels sont vos perspectives post volontariat ?
Koudjoukalou : Avec mes deux ans de mission de volontariat, j’ai enrichi mon Curriculum vitae qui me permettront de me valoir sur le marché de l’Emploi. Pour ce qui en est de l’instant présent, je fais le stockage de céréales afin de le revendre plus tard et me faire des bénéfices.