Débutés le 24 février 2021, dans les communes d’Amou, les interviews des candidats au VEC pour la sixième phase se poursuivent dans les autres communes de la région des plateaux. Elles prendront fin le 15 mars 2021.
Ils sont au nombre de 4500 candidats VEC et 288 séniors à être présélectionnés. Devant un jury composé de 3 personnes. Chaque candidat aura à défendre sa candidature suivant sur une grille d’évaluation. Sur cette grille, nous pouvons retrouver des rubriques telles que : informations générales sur le volontaire (année d’arrêt des études, apprentissage des métiers et occupation actuelle), motivation ou intérêt du volontariat (intérêt pour le volontariat, degré d’adaptabilité et capacité de travail en équipe) et l’histoire de vie des candidats.
EKPE Elom l’une des candidates au VEC, très optimiste affirme : ‘’C’est la deuxième fois je dépose ma candidature. Pour l’année passée, je n’ai même pas été présélectionnée. Cette fois-ci j’ai l’espoir que la chance serait de mon côté’’. Elle renchérit en disant : ‘’Ce n’est pour rien que je veux faire la mission de VEC. J’aime des travaux communautaires. La preuve, chaque 1er samedi du mois, je participe à l’opération ville propre. Mon souhait est d’être retenue cette fois-ci pour pouvoir servir ma communauté’’.
À la fin des interviews, seuls les candidats retenus seront formés et déployés sur le terrain pour une durée de 6 mois pour des missions d’intérêt communautaire telles que : le curage des caniveaux, le dégagement des dépotoirs sauvages, le désherbage, l’aménagement des rues, la mise en terre des plants etc.
Sur le terrain, ces jeunes retenus seront encadrés par les volontaires séniors. Ces types de candidats sont des personnes âgées de 45 ans et plus qui sont des personnes retraitées ou des personnes qui ont une certaine expertise à partager avec les VEC sur le terrain. Les interviews de ces séniors se déroulent simultanément avec ceux des VEC.
Ce programme VEC, mis en place par l’Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT) en 2015, a pour but d’orienter et d’intégrer les jeunes déscolarisés de 18 à 35 ans dans la vie socio-active à travers la réalisation de leurs projets de vie.