Depuis 2018, l’ONG Pionniers en Action pour le Développement Intégré à l’Environnement (PADIE) est un partenaire de l’ANVT. Cette organisation se démarque par son engagement à faciliter l’intégration socio-professionnelle des volontaires, ainsi que sa participation active au coût total de gestion des volontaires nationaux qu’elle accueille. Dans cet interview, Emile ATIGAKU K. Afelete, le directeur exécutif de PADIE, témoigne de l’apport essentiel des volontaires pour sa structure et partage ses impressions sur le dispositif de gestion des volontaires.
Que pouvez-vous nous dire sur les volontaires que vous accueillez?
Au fil des années, nous avons eu le privilège d’accueillir des volontaires aux profils variés en fonction de nos besoins. Leur contribution s’est avérée particulièrement précieuse pour le bon fonctionnement de notre organisation. Grâce à leur soutien, nous avons pu offrir une assistance essentielle aux communes et intervenir dans divers domaines, tels que l’eau et l’assainissement, le climat, l’énergie, l’économie locale, l’agro-écologie, la planification locale, la préparation de projets, et la prestation de services, entre autres. Ces volontaires ont indéniablement ajouté une valeur significative à notre travail.
Quelle est votre opinion sur le cofinancement ?
En tant que structure d’accueil bénéficiant des volontaires, il est tout à fait naturel que nous participions à leur gestion. Dès le début de notre collaboration avec l’ANVT, nous avons été informés du dispositif de cofinancement, et nous l’avons immédiatement adopté. Pour nous, le cofinancement est bien plus qu’une simple contribution financière, c’est notre façon de soutenir pleinement la noble mission de l’ANVT. Nous sommes profondément fiers des volontaires que l’ANVT a mis à notre disposition, et cela renforce notre engagement à soutenir ce dispositif. En agissant ainsi, nous permettons à l’ANVT de continuer sa mission auprès des structures d’accueil des volontaires avec une détermination sans faille. Ensemble, nous œuvrons pour un impact positif et durable dans notre communauté.
Quelles stratégies avez-vous mis en place honorer facilement le cofinancement ?
Nous arrivons à honorer notre engagement à travers le financement des projets que nous exécutons. Nous nous servons également des bénéfices de nos prestations de services.
Qu’est-ce qui motive votre décision de maintenir les volontaires au sein de votre organisation ?
Chez PADIE, la loyauté est une valeur essentielle. Outre les compétences professionnelles, nous accordons une grande importance au comportement interpersonnel. Notre politique consiste à renforcer les capacités de notre équipe, ce qui nous pousse à former et à accompagner les volontaires que l’ANVT met à notre disposition. «Si vous avez un bon mécanisme de suivi, de coaching, les volontaires pourront dans une ou deux années répondre efficacement à vos attentes. Parmi les 9 volontaires que l’ONG a accueillis, 4 ont bénéficié d’un contrat à la fin de leur mission et 5 ont eu des opportunités ailleurs», a mentionné le directeur.
Nous apprécions tout particulièrement le mécanisme de suivi mis en place par l’ANVT pour accompagner les volontaires. Nous n’avions pas eu la chance de bénéficier de tels avantages lors de notre parcours. Aujourd’hui, nos volontaires bénéficient non seulement d’une assurance maladie, mais sont également déclarés à la caisse de sécurité. En observant tout cela, nous ne pouvons qu’adhérer avec enthousiasme à la gestion de ce dispositif de cofinancement. L’ANVT nous apporte une aide précieuse et nous encourage à faire de notre mieux pour intégrer pleinement les volontaires.
Un mot à l’endroit des autres structures d’accueil?
J’invite donc toutes les structures à rejoindre cet élan de solidarité et à contribuer au cofinancement de l’ANVT. Notre participation est précieuse et permettra de soutenir davantage de jeunes talentueux dans leur mission. Unissons-nous pour offrir à ces volontaires une expérience enrichissante tout en favorisant le développement harmonieux de notre société. C’est en travaillant ensemble que nous pourrons pérenniser ce programme.