Gnampoum, après l’obtention de son diplôme en mécanique à deux-roues, a fait le choix de se consacrer aux travaux agricoles pour subvenir aux besoins de sa famille, malgré son désir d’ouvrir son atelier. Aujourd’hui, il a réussi à lancer son activité grâce à son engagement envers sa communauté. Son métier lui permet de faire valoir son talent et son savoir-faire.
Tindjassi est une localité où la majorité de la population est constituée de paysans. La plupart des jeunes, en quête d’une vie meilleure, avaient tendance à quitter leur communauté. Le programme de volontariat d’engagement citoyen est arrivé pour stabiliser certains d’entre eux qui aspiraient à se faire un nom à l’extérieur. Aujourd’hui, ils sont pleinement épanouis dans leur communauté. C’est le cas de Gnampoum, volontaire d’engagement citoyen de la phase 7 à Tindjassi. Son engagement au service de sa communauté a été la clé de la concrétisation de son projet de vie.
Le VEC, une source d’insertion socio-économique de Gnampoum
Dévoué à sa tâche, Gnampoum a toujours mis de côté une partie de ses allocations. Après la mission, il a acheté l’outillage nécessaire et a construit un petit hangar en guise d’abri. C’est ainsi qu’il a commencé à exercer son métier de mécanicien à deux-roues à l’entrée du marché de Tindjassi. Aujourd’hui, il est fier de faire partie des bénéficiaires du programme de volontariat, un puissant instrument de lutte contre la pauvreté. Il confie : “Grâce à ma mission de volontariat, j’ai retrouvé mon autonomie financière, et mon insertion socio-économique a été possible grâce à l’accompagnement et aux conseils de mon animateur de terrain“.
Comme c’est souvent le cas avec toutes les activités, les débuts n’ont pas été faciles pour l’ancien VEC. Cependant, avec beaucoup de courage, de patience et de dévouement, les choses sont maintenant en ordre. Sa clientèle augmente quotidiennement, et ses revenus suivent également cette tendance. Il affirme avec satisfaction : “C’est un excellent départ pour moi, et je tiens à remercier l’ANVT pour son soutien, qui permet aux jeunes comme nous de prendre en main notre avenir et de contribuer à l’économie de nos communautés, au lieu de chercher le bien-être ailleurs“.
GNAMDJA K. Espoir