En face de l’école primaire publique de Kpodzi, sur la rue qui mène à Tsivé, Kékéli est en train d’étaler ses marchandises sur une table. Il s’agit des produits de beauté des femmes et des vêtements prêts à porter hommes et dames. Cette activité génératrice de revenu, est le fruit de son engagement dans le volontariat.
Volontaire d’engagement citoyen de la phase 6 à Kpalimé, Kékéli fait partie de ces femmes qui se battent pour avoir leur autonomie financière. Selon elle, toute femme doit lutter pour son émancipation. C’est l’une des raisons pour laquelle, elle a participé au volontariat d’engagement citoyen vu les mérites qui s’y trouvent.
Les avantages du VEC
Kékéli, durant les 6 mois de mission n’a pas touché ses allocations. C’est avec celle –ci, qu’elle a démarré son AGR. Très dynamique, elle a cherché des débouchés pour pouvoir écouler les marchandises.
Chaque samedi, jour du marché de Kpalimé, elle emmène ses marchandises dans le marché de château. Par semaine, elle fait de bonnes recettes. Ce qui lui permet de subvenir à ses propres besoins et de contribuer au bien-être de son foyer. Très contente de son épanouissement, elle affirme : ’’ Le volontariat a changé ma vie. De mon for intérieur, je suis très ravie d’être compter parmis les femmes émancipées. Je ne peux que dire merci à l’ANVT pour ce créneau offert à nous les jeunes déscolarisés. Mon souhait est de voir ce programme pérenne pour permettre à mes frères et sœurs inactifs aussi d’en bénéficier.’’
La mission de VEC, une mission qui instruit
Kékéli a trouvé très intéressante les modules de formation pré-déploiement surtout le module sur l’intérêt et l’importance de l’état civil. ‘’ Le volontariat m’a appris de nouvelles choses qui m’ont marqué à jamais. Ne connaissant pas l’importance de l’acte de naissance, je ne l’ai pas établi à mon enfant. Cependant après avoir compris son utilité, la semaine qui a suivi la formation, j’ai commencé en même temps les démarches. Heureusement après quelques semaines, j’ai eu gain de cause. Je dois cela à l’accompagnement de l’ANVT qui m’a fait sortir de mon ignorance,’” nous déclare –t-elle.
Déscolarisée en classe de 3ème pour des raisons personnelles, aujourd’hui, Kékéli ne regrette rien de sa vie car elle est très heureuse.