À l’heure où le marché de l’emploi semble être saturé de même que la rude concurrence qui existe, les jeunes éprouvent des difficultés énormes pour leur insertion sociale. Mais grâce au dispositif de suivi accompagnement mis en place par l‘Agence Nationale du Volontariat au Togo, certains jeunes arrivent à s’insérer après leur mission de volontariat. C’est l’exemple de Gnampoua qui ouvre son atelier de coiffure, 1 mois après la fin de mission.
Gnampoua a perdu tôt sa mère. Elle a été élevée par une de ses tantes en côte d’ivoire, qui a plutôt jugé bon de la mettre au service d’autres comme domestique. Elle n’a jamais ainsi eu la chance de mettre pied à l’école. En 2014, devenue jeune fille, elle a décidé de faire son retour au pays natal afin de donner un sens à sa vie.
Revenue au pays, elle avait débuté par du bénévolat auprès d’une coiffeuse du quartier avant d’exprimer son désir d’en faire son métier. Cette coiffeuse n’ayant pas réunit toutes les conditions pour recevoir les apprenties lui confia à une autre patronne en ville
Après 5 ans d’apprentissage, elle obtient son diplôme de fin d’apprentissage en 2019. Afin de chercher les moyens nécessaires pour l’ouverture de son atelier, elle entreprend la vente de l’arachide et des oranges avant sa mobilisation au VEC. Mobilisée en 2022, pour le compte de la phase 7, Gnampoua a saisi cette opportunité qui devait lui permettre de bénéficier d’un accompagnement pour l’ouverture de son atelier.
Après trois mois de mission elle arrive à réunir la somme de 150 000 f CFA et avec l’appui de son animateur elle s’est achetée une baraque qu’elle a aménagé au fil du temps.
Après 6 mois de mission, elle ouvre les portes de son atelier installé au quartier Bougliyoga. Aujourd’hui heureuse patronne d’atelier, son atelier ne désemplit pas et pour cause outre son travail de qualité fourni, elle réserve un accueil chaleureux à sa clientèle.
« Je ne saurai exprimer ma reconnaissance à toutes ces personnes en charge de la gestion du programme VEC car ils ont tous contribué d’une manière ou d’une autre à ma réalisation. Je dirai à mes frères et sœurs qu’il est inutile de s’apitoyer sur son sort. Il faut pas se laisser effrayer par les autres car ils ne font que nous découragé. J’ai pris le risque et je suis arrivée » conclu-t-elle.