À l’entrée du marché de Lama-Tessi du côté nord-est, se trouve une table bien garnie de petits poissons. C’est l’étalage de Koudjouyi, ancienne volontaire d’engagement citoyen de la phase 7 dans la commune de Tchaoudjo 2 (Lama-Tessi). Elle a su mettre en pratique les compétences acquises lors de sa mission et est aujourd’hui une femme épanouie et responsable.
La mission de volontariat, en plus de constituer un moyen d’engagement volontaire au service de sa communauté de manière désintéressée, est également un instrument d’épanouissement personnel et d’accomplissement de soi. Koudjouyi, mère de deux enfants, n’a pas souhaité rester inactive à la maison. En 2022, elle a choisi de s’impliquer dans le programme VEC afin de contribuer et d’être utile à la société. Cette expérience lui a permis de découvrir les opportunités d’insertion socio-économique.
Le VEC, une ouverture d’esprit d’insertion socio-économique pour Koudjouyi
Pendant sa mission, Koudjouyi a suivi diverses formations qui l’ont incitée à entreprendre, bien qu’elle ne sache pas précisément par où commencer. Heureusement, l’accompagnement de son animateur de terrain l’a aidée à concrétiser son projet, et elle a pu trouver une place dans le marché de Lama-Tessi pour son activité. Après les six mois de mission, Koudjouyi a démarré son commerce de vente de petits poissons. Progressivement, son commerce s’est développé. Selon l’ancienne volontaire, il est vraiment extraordinaire de voir comment elle est devenue peu à peu une importante commerçante de petits poissons. ” À présent, je suis non seulement heureuse d’avoir démarré cette activité, mais aussi de pouvoir générer des revenus qui me permettent de contribuer aux dépenses de ma famille. Je suis épanouie et financièrement autonome grâce à ma mission de volontariat“, affirme-t-elle.
Koudjouyi invite ses sœurs qui n’ont pas eu la chance d’évoluer dans les études à s’engager au service de leur communauté, car la mission de volontariat d’engagement citoyen est une école de formation et d’orientation sur plusieurs plans. “Grâce à ma participation au VEC, j’ai compris que nous avons besoin d’un accompagnement pour nous lancer dans les affaires. Si aujourd’hui je suis devenue commerçante de petits poissons, c’est grâce au soutien de mon animateur de terrain“, conclut-elle.