Wolassi est volontaire d’engagement citoyen dans la commune du Zio 2 à Kovié. Après huit mois de mission de volontariat, il est un modèle et un exemple de réussite dans sa communauté. Il pense que le volontariat a changé sa vie et invite les jeunes désireux de contribuer aux solutions de développement de leur communauté, à emboiter ses pas.
De longues années après avoir abandonné les études, Wolassi s’est orienté dans les travaux champêtres. Il aidait de temps à autres, les cultivateurs à sarcler et à semer dans leur champ. Pendant longtemps, cette activité sera sa principale source de revenu.
Avec le temps, il rentra dans le commerce des appareils pulvérisateurs d’engrais agricoles et des pesticides. Il allait dans le pays voisin pour acheter ces appareils pour venir les revendre aux fermiers de la commune. Mais ce fond de roulement n’étant pas conséquent, le trajet vers le Ghana lui devenait très couteux , ce qui l’amena à désister. Cette dernière activité également coule donc à l’eau avant qu’il n’entende parler du volontariat d’engagement citoyen. Wolassi saisit alors cette opportunité pour s’engager et être utile à sa communauté.
Une opportunité qu’il ne regrette point
Wolassi se réjouit d’avoir fait le volontariat. Cette expérience lui a permis d’acquérir certaines valeurs qui lui servent au quotidien. « Avec le volontariat d’engagement citoyen, j’ai appris beaucoup de choses notamment comment entreprendre et faire des économies, comment partir de rien du tout pour être une personne confiante. Tout ceci m’a redonné confiance en moi et je me disais que c’est possible de devenir ce que je voulais être ».
Pendant la durée de sa mission de volontariat, il a mis l’argent de côté pour louer une parcelle de terre. Cette portion de terre ainsi louée lui permettra de faire la culture du riz et de l’ananas, à un coût total de plus de 70 000 F CFA. Une somme payée dans sa totalité grâce à son épargne et à ses allocations de fin de mission. « Je me suis rappelé des travaux champêtres que je faisais pour les autres alors que moi-même j’ai la technique et le savoir-faire pour y arriver, sachant bien que je peux tirer profit de cela et trouver de quoi subvenir aux besoins de ma petite famille ».
Avec tout son investissement, Wolassi attend en retour si les récoltes sont bonnes et favorables, une somme de 600.000 F CFA. Soit près du dixième de son investissement à la base. Cet argent lui permettra d’élargir sa surface cultivable et faire une irrigation d’eau afin d’en faire des cultures de contre saisons à la saison prochaine.
Pour une première année d’expérience dans la commune du Zio 2, le programme de volontariat d’engagement citoyen ne cesse de transformer le quotidien des jeunes de cette localité.