16 femmes contre 18 hommes, c’est le nombre de femmes que l’on retrouve à l’Agence nationale du volontariat au Togo. Une forte représentation des femmes qui place l’agence parmi les institutions en bonne voie pour atteindre l’objectif 50-50 en 2030, thème retenu pour commémorer cette 40ème édition de la Journée internationale des droits des femmes. Une cérémonie essentiellement féminisée s’est tenue pour l’occasion, à l’espace Blue Zone de Cacavélli ce 8 mars 2017, en présence du Ministre du Développement à la base, de la représentante du PNUD au Togo, ainsi que de plusieurs autres invités.
Au programme de cette cérémonie qui s’est voulue sobre et conviviale, diverses communications autour du thème retenu cette année, débats sur les avancées, mais aussi sur les efforts à fournir en matière d’égalité des sexes.
Pour planter le décor, le célèbre chanteur Togolais Mc Momo a lancé les femmes toutes vêtues de pagne bleu, sertis de rose, couleurs de l’audace, de l’ambition et surtout de l’amour et de l’espoir. Sur la piste de dance, une note lyrique du chanteur à l’endroit des femmes Togolaises, leur dévouement et leurs sacrifices ainsi que l’amour que le monde devait leur témoigner en guise de reconnaissance.
Pour le Ministre Victoire Tomégah-Dogbé, la femme Togolaise a tout intérêt à pouvoir concilier travail et tâches ménagères pour mériter la confiance à des postes de responsabilité. Car, comme soulevé par Mlle Judith Nibombé en charge de la logistique à l’ANVT, le fait que les femmes ne soient pas souvent retenues aux postes de grandes responsabilités tient à la raison qu’elles n’arrivent pas à concilier leurs responsabilités de femme au foyer à celui de femme professionnelle.
Tirant leçons de sa propre expérience, le Ministre a fait remarquer que la femme devrait savoir faire des compromis de sa vie de femme au foyer pour constituer une valeur sûre et indispensable aux institutions. « Nous devons être des femmes audacieuses et ambitieuses, des femmes entreprenantes et de pouvoir si nous voulons que le monde nous mette sur un pied d’égalité avec les hommes ».
Plusieurs interventions ont enrichi les débats, certaines étant des témoignages édifiants sur le regain de confiance, l’audace et la persévérance que font les femmes dans des domaines aussi variés, d’autres étant des actions de plaidoyers en faveur de la prise en compte des conditions des femmes du secteur de la jeunesse et de l’emploi des jeunes.
La cérémonie a pris fin avec un a capella de la diva Adjoa Sika, et les participants se sont donnés rendez-vous pour la prochaine édition en 2018.