Faire des repas pour sa famille est le plus souvent l’un des domaines de compétences de nos mères et de nos sœurs au foyer. Pour certaines, il s’agit d’une tâche qui se limite au cadre familial et pour d’autres, il s’agit d’une passion à faire valoriser. Akouvi fait partie de ces dernières. Volontaire d’engagement citoyen de la vague 7 ,dans la commune de Kpélé 1 à Adéta, Akouvi est devenue une revendeuse du riz et du khôm à la fin de sa mission. Par cette activité génératrice de revenu, elle vient de réaliser son rêve.
S’engager pour servir sa communauté est une valeur citoyenne que nous devons tous cultiver. Ceux qui l’essayent, ne le regrettent pas. La preuve est qu’à travers le volontariat, beaucoup de jeunes ont pu s’installer à leurs propres compte, à la fin de la mission de volontariat. Le cas d’Akouvi est un exemple parmi tant d’autres.
La vie d’Akouvi avant le volontariat
Orpheline de père, Akouvi n’a pas eu la chance de faire de longues études. Après son abandon des classes en 5 ème, elle a été mise en apprentissage pour le métier de couture. Faute de moyens financiers, elle n’a pas pu terminer son apprentissage. Elle a décidé alors de rentrer dans la vie active.
Akouvi, avant le volontariat se débrouillait pour se prendre en charge. Plusieurs fois, elle a tenté de démarrer des activités génératrices de revenu qui ont été vouées à l’échec. Le dernier épisode était la vente des ustensiles de cuisine. Désespérée, elle a perdu tout espoir et la confiance en soi. Elle ne retrouvera son sourire qu’à travers la mission de VEC. ‘’ La mission de volontariat est selon moi une école initiée pour nous les jeunes déscolarisés. À travers des formations reçues, j’ai appris des notions que j’ignorais telles que la solidarité, les valeurs citoyennes, le vivre en société et surtout la notion d’épargne. Cette dernière notion, est l’enseignement qui m’a le plus marqué. C’est parce que cela m’a permis de découvrir pendant que j’exerçais mes AGR, les erreurs que j’ai commises et qui m’ont conduit à la faillite,’’ nous relate-t-elle.
Avec le VEC, Akouvi reprend confiance
Grâce aux accompagnements reçus au cours de la mission, la jeune dame a retrouvé sa confiance en soi. Du coup, avec ses allocations, elle a décidé de réaliser son rêve le plus cher: faire de la restauration. À présent dans sa nouvelle entreprise, elle applique proprement les techniques appropriées apprises afin de garantir son commerce. Fière d’elle même, elle nous raconte: ‘’Depuis que je suis rentrée dans la vie active, aucune de mes entreprises n’ a jamais duré plus de deux ans. Mais j’ai espoir que celle-ci que je viens d’entreprendre portera de fruits vu que j’ai changé les méthodes de gestion. La preuve, contrairement au passé, je fais de bonnes recettes.’’
Âgée de 32 ans et veuve, Akouvi a à sa charge 4 enfants. Avec sa nouvelle Activité, elle arrive à leur assurer le minimum vital.