Âgé de la trentaine et résidant à Ketao, Essosinam est devenu producteur de piment grâce à son passage dans le volontariat. Un projet sur lequel , il nourrit beaucoup d’ambitions.
Essosinam vient d’une famille nombreuse. Pour l’avenir de ses petits frères et sœurs, il a dû abandonner les études en classe de première vu la situation financière des parents pour s’orienter dans le domaine agricole afin de subvenir à leurs besoins.
Faire le volontariat, c’est s’auto employer
Ayant entendu parler du programme VEC, il a décidé de se préparer pour la sixième phase où il a été retenu. Au cours de la mission, Essosinam s’est toujours montré disponible, dévoué et assidu. Il a sous l’appui de son animateur de terrain bénéficier de l’accompagnement d’un agronome que celle-ci à solliciter auprès d’une ONG du milieu.
Quatre mois après, il a entrepris la culture du piment vert sur une superficie d’un lot. Une activité que tant convoité par Essosinam qui fini par se concrétiser grâce à son engagement. Au bout de 3 mois après, Essosinam a commencé par jouir du fruit de ces récoltes de piment. La première cueillette a été estimé à 3 sacs dont le coût unitaire s’élevait à 60 000 F CFA.
A l’heure actuelle, Essosinam est reconnu comme l’un des meilleurs producteurs de piment chez qui les femmes s’approvisionnent pour la revente.
Prévisionniste, Essosinam s’est acheté une motopompe qui lui facilite l’arrosage et la rentabilité des productions pendant la saison sèche avec ses allocations de fin de mission et les bénéfices de son AGR. Il projette la production du piment bio et pour y arriver, il a démarré l’élevage des porcs et des volailles pour avoir du fumier. «Sans le coaching de l’animatrice, je ne serai pas arrivé. Je remercie l’ANVT et j’exhorte mes jeunes frères qui n’ont pas une situation stable a y emboîter mes pas», conclut-il.