Assise devant son atelier, Pyalo fait glisser habilement des tissus aux couleurs vives au rythme de l’aiguille de sa machine à coudre. Peu à peu, le tissu prend la forme d’une belle tenue. À l’époque elle travaillait à la maison à cause du manque de moyen pour ouvrir son atelier. Son engagement au volontariat a porté fruit. Elle dispose dorénavant de son propre atelier de couture.
Couturière de profession, Pyalo est une femme persévérante et courageuse. Elle exerçait son métier à la maison à cause du manque de moyen pour ouvrir son atelier après l’obtention de son certificat de fin d’apprentissage (CFA). Travailler à la maison était un frein pour Pyalo pour se faire une clientèle importante et vendre ses talents. C’est dans la perspective d’avoir son propre atelier de couture, qu’elle a décidé s’engager dans le volontariat pour bénéficier de ses atouts « j’ai choisi de faire le volontariat d’engagement citoyen pour rendre ma communauté saine et aussi avoir les moyens pour ouvrir mon atelier de couture. Je travaillais à la maison et ceci m’empêchait de me faire connaitre et d’avoir les clients » nous explique-t-elle.
Pyalo, propriétaire d’un atelier de couture
À Anié, au bord de la première route secondaire du grand marché se trouve son atelier nommé « Haute couture Fidelia ». Pyalo s’est installée juste quelques semaines après la fin de sa mission de volontariat. Elle a pu ouvrir cet atelier à l’aide de son épargne de fin de mission de volontariat qui s’élève à 80.000 F CFA, plus une somme de 130.000 F CFA, qu’elle a épargné dans son groupement d’épargne et de crédit à travers le volontariat d’engagement citoyen: « grâce au volontariat d’engagement citoyen, j’ai pu réunir la somme de 210.000 F CFA. Cet argent m’a permis de faire des démarches d’acquisition d’un espace pour installer mon atelier. Ça m’a permis également de m’acheter le matériel de construction et autre matériel de couture que je n’avais pas. Je suis fière d’avoir mon propre atelier et je peux maintenant avoir les apprentis », s’est-elle exprimé.
Pour Pyalo, mis à part les moyens pour ouvrir son atelier, le volontariat lui a permis aussi d’avoir des notions sur le vivre ensemble et d’apprendre les techniques de création d’une activité génératrice de revenu.