Sous un soleil éclatant, à neuf heures du matin, nous nous rendons au marché d’Agbelouvé pour rencontrer Adjovi sur son lieu de travail. Ancienne volontaire d’engagement citoyen de la vague 7, elle a transformé sa vie grâce à sa détermination et à une gestion avisée de ses allocations. Aujourd’hui, elle excelle dans la production et la vente de la boisson locale communément appelé, le “Tchoukoutou”.

Adjovi incarne la résilience et la détermination. Orpheline, elle a dû lutter pour atteindre son autonomie financière et se construire une vie meilleure.

Un chemin semé d’embûches

Avant de s’engager comme volontaire d’engagement citoyen, Adjovi faisait des petits jobs au grand marché d’Agbelouvé qui s’anime chaque mercredi. Elle aidait les commerçantes à vendre contre une rémunération qui était vraiment insignifiant. C’est en écoutant une annonce à la radio, qu’elle a appris l’existence du programme VEC. Poussée par l’envie de contribuer à assainir son environnement tout en améliorant sa situation, elle décide de s’engager.

Courant mission, Adjovi s’est organisée pour avoir une activité génératrice de revenus dès la fin de la mission. Pour se faire, elle a minutieusement géré ses allocations pour acheter deux grandes marmites. Au fil du temps, toujours avec ses économies, elle a également acheté deux sacs de sorgho, ce qui lui a permis de démarrer son activité à la fin de sa mission.

Un engagement fructueux

Après la mission, Adjovi s’est trouvé un espace au marché et s’installer. Elle est heureuse et s’en sort très bien avec son commerce grâce à la qualité de sa boisson « je suis devenue une femme épanouie grâce au VEC, mon commerce me rapporte beaucoup. J’arrive à participer aux charges de la maison » , déclare-t-elle avec enthousiasme.

Adjovi pense associer à son commerce la vente des céréales en gros et détails dans les années à venir. Son rêve est d’être une grande commerçante des céréales.