En vue d’avoir son atelier de coiffure après sa mission de volontariat, Yassinam a entrepris des activités pour avoir des revenus nécessaires en dehors de ses allocations de fin de mission. Elle espère faire assez d’économie pour ouvrir son atelier. Découvrons son histoire.
Nanti d’un certificat de fin d’apprentissage en coiffure, Yassinam fait partie des volontaires d’engagement citoyen de la phase 7 à Atakpamé. Elle a pour projet de vie d’ouvrir son atelier de coiffure.
Les réalités de la vie n’étant pas les mêmes, la jeune volontaire s’est rendue compte qu’elle ne peut compter que sur elle-même afin d’avoir une vie épanouie. Grâce à l’accompagnement dont bénéficient les VEC courant et après la mission, Yassinam s’est orientée vers la restauration. Elle décide alors d’appuyer un restaurant de la place en leur proposant ses services de cuisinière.
Avant la fin de sa mission de volontariat, elle cumulait le travail de terrain et celui du restaurant en tant que cuisinière. Elle s’organisait à sa manière pour y arriver. Un sacrifice qu’elle a pris à cœur pour pouvoir réussir sa vie et devenir autonome.
Avoir une seconde source de revenu pour construire et équiper son atelier de coiffure à la fin de sa mission, est le crédo de Yassinam. Avec ses deux activités, elle pense arriver à bout de ses rêves. « Dès les toutes premières formations de notre animatrice de terrain, elle nous a fait savoir que pour réussir dans la vie, il faut faire des sacrifices et ne pas être paresseux. Ces mots m’ont marqués et m’ont aidé à me fixer des objectifs de vie. Je dirai que sans le volontariat, je serai toujours dans mon coin sans rien faire et sans aucune orientation de vie » affirme-t-elle.
Grâce à ses revenus et ses allocations de fin de mission de volontariat, Yassinam est plus que confiante et est décidée à avoir son atelier afin de jouir des fruits du métier de son rêve, qu’elle a appris avec détermination et fougue.