VEC de la cinquième vague à Aklakou, Mawouto est aujourd’hui un homme qui a plusieurs cordes à son arc grâce au programme de volontariat. Son atelier en dit long sur sa personne. Restaurateur, vendeur de disque, DJ, etc., il a su créer autour de lui un univers extraordinaire, ce qui suscite une certaine curiosité de la part de sa communauté. Nous allons à sa découverte.
Pour venir en aide à son papa dans son atelier de menuiserie, Mawouto a dû abandonner les études jeune. Sans apprendre le métier, il est devenu menuisier par circonstance et ce, pendant des années. Une activité qu’il faisait malgré lui dans le souci de joindre les deux bouts jusqu’à la découverte du programme de volontariat d’engagement citoyen par le biais d’un ami.
Lorsqu’il était mobilisé, il a mené à bien sa mission avec détermination sans perdre de vue son objectif premier : mettre en place une cafétéria. À la fin de la mission, Mawouto concrétise son rêve. Avec ses allocations et son épargne, il va mettre en place un kiosque pour cafétéria en l’associant avec la vente des CD.
En dehors de la cafétéria et la vente des CD, Mawouto est dans l’évènementiel. Il est sollicité également lors des mariages, baptêmes, anniversaires, etc. pour animer et mettre de l’ambiance. Dans la ville d’Aklakou, il est reconnu comme celui qui met l’ambiance et fait bouger les gens. Toujours le premier chez qui l’on retrouve des disques de nouveaux films et morceaux après les réseaux sociaux dans la ville.
Pour lui, le programme VEC lui a ouvert plusieurs opportunités. « À travers le programme d’engagement citoyen, j’ai appris plusieurs choses telles que la confiance en soi, l’esprit d’équipe et surtout les qualités d’un champion. Je me suis réadapté et redéfini des objectifs et aujourd’hui le résultat ne me surprend pas » a-t-il affirmé.
Mawouto ne compte pas s’arrêter là dans ses prouesses. Il compte agrandir son restaurant afin d’offrir suffisamment de places à sa clientèle. En plus des activités de DJ et de sonorisation, le jeune homme désire passer le concours de menuiserie et avoir son certificat de fin d’apprentissage. Son souhait est d’embrasser également ce domaine pour pouvoir hériter de l’entreprise de son père. Ainsi, il pourrait exercer la menuiserie sans le moindre souci.