Volontaire de la vague 6, Azoko est une femme qui s’est laissée transformer par le volontariat et aujourd’hui jouie des fruits de cette souplesse. Grâce aux enseignements sur les compétences de vie, le développement personnel et la création des AGR, elle détient aujourd’hui une activité qui lui permet d’être une femme autonome et épanouie.
La mission de volontariat a eu un impact significatif sur Azoko parce qu’elle a réussi à changer son comportement conflictuel en adoptant une attitude plus patiente et en évitant les disputes autant que possible. Au-delà de la transformation comportementale le volontariat a permis à la volontaire, de s’épanouir librement.
Avant de s’engager en tant que volontaire, Azoko vendait un produit dérivé du maïs appelé “égblin”. Toutefois, lors de sa mission de volontariat, elle a pris le temps d’étudier les besoins de sa communauté locale et a décidé de changer de projet. Elle s’est alors orientée vers la vente de denrées alimentaires telles que des produits alimentaires de base, des légumes, des céréales et du poisson, entre autres. Cette activité a été possible grâce aux allocations de volontariat qu’elle percevait pendant sa mission de volontariat. En dehors de son activité lucrative, elle s’est lancée également dans l’élevage des chèvres.
« Avant le volontariat, j’étais une femme mélancolique et constamment déprimée. Étant mère de quatre enfants et sans une activité rentable, je me sentais mal dans ma peau, mais grâce au volontariat, j’ai pu lancer mon Activité Génératrice de Revenu (AGR) et je n’ai plus à m’inquiéter de rien car mon entreprise prospère et je ne dépend plus de mon mari pour les dépenses à la maison. Je suis très reconnaissante envers l’ANVT», a affirmé Azoko.
Azoko fait un chiffre d’affaire en moyenne de 30 000 franc CFA par semaine.