Lors de l’entretien des volontaires d’engagement citoyen, Dosseh a précisé que son projet de vie était d’ouvrir son atelier de soudure. Pour y parvenir, il s’est fixé des objectifs. À la fin de sa mission de volontariat, son rêve est devenu une réalité. Aujourd’hui, Dosseh a ouvert son atelier de soudure dans la ville de Vogan où il jouit pleinement des fruits de son métier de rêve.
Dosseh, âgé de 31 ans, a été volontaire d’engagement citoyen de la vague 6 dans la commune Vo 1. Après l’obtention de son diplôme de fin d’apprentissage en soudure, faute de moyens financiers, il n’a pas avoir son atelier.
Il se contentait juste des petits revenus qu’il gagne en travaillant avec ses collègues pour subvenir à ses besoins. Une situation très difficile pour lui car son seul problème était le manque de moyens financiers pour ouvrir son atelier. Très vite, Dosseh découvre l’existence du programme de volontariat par le biais d’une petite amie et décide de s’engager afin de bénéficier des modules de gestions financières dont dispensent les animateurs de terrain sur le programme.
Après un engagement au volontariat avec rigueur et engouement, il a pu réaliser son projet de vie. Il a ouvert son atelier de soudure dans la ville de Vogan. Ses allocations et épargnes lui ont servi à équiper son atelier et faire des démarches auprès de la CEET pour l’obtention d’un compteur électrique qui est un élément essentiel et indispensable dans la mise en place d’un atelier de soudure.
Aujourd’hui, Dosseh est un patron d’atelier dont la rigueur, l’honnêteté et le professionnalisme font partie intégrante de son quotidien. Il est un patron épanoui dans son travail. Reconnaissant, il l’est et remercie le programme de volontariat d’engagement pour ses multiples formations en entrepreneuriat adressées à leur endroit.
« J’avais toujours pensé que c’est avec une somme conséquente qu’il faut pour mettre en place son atelier. Mais avec les conseils en entrepreneuriat que j’avais bénéficié dans le VEC, j’y suis parvenu à mon propre rythme. J’achetais le matériel au fur et à mesure que je recevais mes allocations et à la fin, je suis propriétaire de mon atelier, mon propre atelier » nous déclare Dosseh avec une voix rigoureuse.
À l’avenir, Dosseh projette avoir des apprentis avec lesquels, il compte transmettre son savoir-faire et son expertise.