“Après tant d’efforts, il est très gratifiant de pouvoir enfin exercer le métier de ses rêves“. C’est avec ces paroles empreintes de sagesse africaine qu’Essoreké nous accueille dans son salon de coiffure. Un salon bien aménagé, de quoi attirer une clientèle de plus en plus nombreuse, Ancienne Volontaire d’Engagement Citoyen, elle ressent à chaque instant, dans son salon, un profond sentiment d’apaisement et de réussite.
Essoréké a dû abandonner ses études en classe de 5e en raison de difficultés financières. Pour subvenir à ses besoins, elle a enchaîné de nombreux petits emplois. Malgré les obstacles, cette femme déterminée n’a jamais renoncé à son rêve d’un avenir meilleur. Après deux ans de travail acharné, elle a réussi à financer une formation en coiffure et a obtenu avec succès son certificat d’apprentissage.
Essoréké s’est engagée comme volontaire pour être utile et contribuer à assainir sa communauté. Il faut savoir qu’au cours de la mission, les Volontaires d’Engagement Citoyen bénéficient d’un accompagnement pour leur insertion socio-économique. Comme tout volontaire, au début de sa mission Essoréké avait pour projet de vie : l’ouverture de son atelier de coiffure.
Durant sa mission elle a bénéficié des formations sur la gestion d’une activité génératrice de revenus, la gestion financière, le développement personnel etc. Ces différentes formations ont permis à cette ancienne Volontaire d’Engagement Citoyen de la phase 9 à Kara de réaliser son projet. Juste après sa mission, elle a organisé une cérémonie d’ouverture de son atelier « Le programme de volontariat d’engagement citoyen m’a permis d’avoir une source de revenus. Je n’avais pas de moyen pour ouvrir mon atelier. J’ai utilisé mes allocations pour m’acheter les outils et équiper mon atelier. C’est vrai que je viens de m’installer, à force de bien faire mon travail, je vais gagner peu à peu les clientes. J’avoue que ma mission de volontariat a été très bénéfique » explique-t-elle.
Propriétaire d’un atelier de coiffure, Essoréké est plus convaincue que son projet ne s’est réalisé que grâce au volontariat.
Selon DAMETCHIRI Pouguinipo, agent de suivi et d’accompagnement des volontaires, Essoreké s’est appropriée la culture de l’épargne ainsi que les conseils prodigués au cours de leur mission. Elle est un exemple pour les autres volontaires qui cherchent à atteindre leur indépendance financière.
KPANTE Djabi