Essoham est une ancienne Volontaire d’Engagement Citoyen à Sanda-Kagbanda. Grâce à l’accompagnement de l’Agence Nationale du Volontariat au Togo, et surtout à sa propre détermination, elle a lancé une activité génératrice de revenus : la vente de pagnes et de chaussures. Sa mission de volontariat lui a également permis de développer des compétences en gestion financière et en techniques de vente. Malgré des débuts difficiles, Essoham améliore progressivement les conditions de vie de sa famille, tout en renforçant son épanouissement personnel et son autonomie économique.
Agricultrice de métier, Essoham rêve de devenir une grande commerçante de pagnes. Malgré des moyens limités, elle ne renonce pas à son ambition, portée par son goût du risque et sa persévérance. Ancienne Volontaire d’Engagement Citoyen, elle a défini son projet de vente de pagnes dès le début de sa mission. Consciente des avantages qu’offre ce programme, elle s’est pleinement investie dans le développement de sa commune, motivée par le désir d’aider sa communauté et de contribuer à son assainissement.
La Volontaire d’Engagement Citoyen a enfin entrepris le commerce de pagnes et de chaussures. Chaque jour, elle parcourt les marchés pour vendre ses produits et subvenir aux besoins de sa famille. Cette activité est le fruit des formations en entrepreneuriat et en gestion financière qu’elle a suivies pendant sa mission de volontariat. Désireuse d’avoir une source de revenus comme les autres femmes de sa communauté, elle a pu concrétiser son projet grâce à ces acquis. « C’est ma mission de volontariat qui m’a ouvert l’esprit. En plus des formations que j’ai reçues, j’ai aussi réussi à épargner une partie de mes allocations. C’est ce qui m’a permis de démarrer la vente de pagnes et de chaussures », explique-t-elle avec fierté.
Assidue et dynamique lors des réunions de son groupement d’épargne et de crédit, elle prévoit de renforcer son commerce grâce aux économies réalisées. Aujourd’hui, l’ancienne Volontaire d’Engagement Citoyen voit sa situation financière et ses conditions de vie s’améliorer considérablement. « Je suis très ravi de voir ma femme s’épanouir. Avec son commerce, elle contribue énormément aux charges de notre famille. Je n’avais pas les moyens pour l’aider, mais grâce au volontariat, elle a désormais une activité génératrice de revenus », témoigne son époux, BOKONA Makenibé.
KPANTE Djabi