Menssan est un volontaire d’engagement citoyen de la phase II à Atakpamé. Diplômé d’un certificat de fin d’apprentissage en coiffure, il a saisi l’opportunité offerte par le volontariat pour ouvrir son atelier. Il a toujours fait confiance à la vie pour réaliser son projet et est devenu financièrement autonome grâce au volontariat.
Menssan lutte pour se bâtir un avenir meilleur
Agé de 25 ans et issu d’une famille modeste, Messan a abandonné l’école en classe de cinquième par faute de moyens financier suite au décès son papa en 2013. Etant fils ainé avec deux petits frères, il s’en va à la recherche des moyens financiers pour venir en aide à sa maman et également apprendre la coiffure. Il devient rapidement, aide maçon à Lomé. Persévérant et objectif, il revient avec une somme de 120 000 f, ce qui lui a permis de payer son contrat de coiffure et d’aider sa maman dans la vente des poissons fumés. Pour ouvrir son atelier de coiffure, Menssan a choisi de faire le volontariat d’engagement pour bénéficier de ces atouts. Il a aussi apporté un coup de main au développement de sa communauté au cours de sa mission à travers les différentes missions d’intérêt collectif qu’il a menées.
Reconnaissance au volontariat d’engagement citoyen
Devenue aujourd’hui autonome et compté parmi les meilleurs coiffeurs de la ville d’Atakpamé, Menssan ne s’imagine pas sa vie actuelle sans le volontariat : « j’ai ouvert mon atelier grâce au volontariat d’engagement citoyen. Mes allocations m’ont servi à payer mes matériaux. J’épargnais à chaque mois la moitié de mes allocations car j’avais un objectif bien précis » témoigne-t-il.
Membre du groupement d’épargne et de crédit lonlonyo, il a fait un prêt de 30.000 f pour s’acheter des tôles pour la charpente de son atelier.
Menssan, un entrepreneur avisé
Pour s’assurer d’une source de revenu et réussir à s’occuper de ses petits frères, Menssan a ajouté à son métier, la vente des chaussures et sacs d’écolier qu’il expose devant son atelier. « Je me sens posé face aux autres garçons de même génération que moi, qui sollicite parfois mon aide. Ils ont aujourd’hui compris qu’on peut changer sa vie grâce au VEC. En dehors de l’allocation, j’ai acquis beaucoup de connaissance qui serviront toute ma vie » confie-t-il.
Situé dans le quartier Gnagna, se trouve l’atelier de coiffure de Menssan. ʺWinner coiffureʺ, c’est le nom que Menssan a donné à son atelier pour prouver son succès. Il fait en moyenne 6500 f à 12.000 f de bénéfice par semaine.