Amoudala, est une jeune fille qui s’est distinguée par sa détermination et son sens du respect au cours de la mission. Volontaire d’engagement citoyen de la phase 7 dans la commune de Tchaoudjo 4 (Agouloudè), elle a saisi l’opportunité du programme VEC pour concrétiser son projet de vie. Couturière de formation, aujourd’hui elle a commencé par jouir des fruits de son métier grâce à son engagement au service de sa communauté.
Âgée de 25 ans, Amoudala est titulaire d’un diplôme CFA en couture dame depuis 2020. En effet, après l’obtention de son diplôme de fin d’apprentissage, elle se retrouve dans l’incapacité d’ouvrir son atelier. À la recherche des moyens, elle aidait une femme à vendre les ustensiles de cuisine dans le marché d’Agouloudè. Par l’intermédiaire du président du Comité de Développement de Quartier, elle a réussi à s’inscrire au programme du volontariat d’engagement citoyen et a été sélectionnée pour le compte de la phase 7.
Le VEC, un canal d’insertion socio-économique pour Amoudala
Au cours de la mission, la jeune fille, malgré son état de handicap moteur, a fait preuve d’ engagement total. Elle ne s’est pas faite distinguée des autres, elle a vraiment été animée par l’esprit de travail et le sens du respect. C’est d’ailleurs ce qui a plus motivé l’animateur de terrain a lui accordé une attention particulière dans son accompagnement. Son désir ardent est d’exercer son métier pour se faire une place dans la société. Ainsi, à la fin de la mission, avec l’appui de son animateur de terrain, elle s’est achetée une machine et a commencé par coudre à la maison en attentant l’ouverture de son atelier. « Le programme VEC a été une chance pour moi de concrétiser mon projet de vie. Ceci a été possible grâce à l’accompagnement de mon animateur de terrain. Actuellement, j’ai ma machine et c’est complètement une grande joie pour moi. J’ai commencé par rassembler les fonds pour l’ouverture de mon atelier » exprime-t-elle.
Notons que c’est une jeune fille battante et travailleuse, car après la mission, elle continue toujours par aider la dame à vendre des ustensiles de cuisine, les jours de marché dans le but de vite réunir les fonds pour ouvrir son atelier. Grâce au volontariat, Amoudala n’est plus soucieuse comme auparavant. Elle arrive déjà à subvenir à ses besoins et fait également des coups de mains à sa maman pour des charges domestiques.