Roukia, s’est distinguée par sa détermination et son sens du respect au cours de la mission. Volontaire d’engagement citoyen de la phase sept à Agouloudè, elle a saisi l’opportunité du programme VEC pour concrétiser son projet de vie. Couturière de formation, elle fait désormais partie des patronnes d’atelier.

Âgée de 25 ans, Roukia est titulaire d’un diplôme CFA en couture dame depuis 2020. En effet, après l’obtention de son diplôme de fin d’apprentissage, elle se retrouvait dans l’incapacité d’ouvrir son atelier. À la recherche de moyens, elle aidait une femme à vendre des ustensiles de cuisine au marché. Par l’intermédiaire du président du CDQ, elle a réussi à s’inscrire au programme de volontariat d’engagement.

Le VEC, un canal d’insertion socio-économique pour Roukia

Au cours de la mission, la volontaire a fait preuve d’un engagement exemplaire. Elle a été véritablement animée par l’esprit de travail et le sens du respect. C’est d’ailleurs ce qui a motivé son chargé de suivi à lui accorder une attention particulière dans son accompagnement. Son souhait a toujours été d’exercer son métier pour se faire une place dans la société, ce qui est devenu possible à la fin de la mission grâce à la machine à coudre qu’elle s’est achetée.

Avec l’appui de son chargé de suivi, elle a pu trouver un local qui lui sert d’atelier de couture aujourd’hui. « Le programme VEC a été une chance pour moi de concrétiser mon projet de vie. Aujourd’hui c’est vraiment une grande joie pour moi de pouvoir me sentir utile», s’est-elle exprimée.

Roukia, un bonheur retrouvé grâce au VEC

Grâce au volontariat, Roukia n’est plus aussi soucieuse qu’auparavant. Elle arrive à subvenir à ses besoins et soutient financièrement sa maman. « Le volontariat a apporté un changement positif dans la vie de ma fille Roukia. Après sa formation, je n’ai pas pu lui acheter une machine. Aujourd’hui, avec sa machine, elle a pu ouvrir son atelier et je suis fière de sa transformation. Je tiens vraiment à remercier les initiateurs du programme de volontariat », a témoigné sa maman.

GNAMDJA K Espoir