Koffi, Infirmier Diplômé d’Etat a quitté la ville de Kara, sa ville de résidence pour Kpalimé et pour cause, servir son pays partout où le besoin se faire sentir. Affecté à l’infirmerie de l’Institut National de Formation Agricole (INFA) de Tové en tant que volontaire national de la vague 12 au service des étudiants et le personnel, ses compétences et son humilité lui ont permis d’être retenu à ce poste, à la fin de sa mission de volontariat.
Motivation pour le volontariat
Originaire de Bassar, Koffi a fait toutes ses études primaires et universitaires dans la région de la Kara. Après son obtention de la licence en sciences de la santé, option sciences infirmières en 2017, il a effectué un stage d’un an afin d’acquérir de l’expérience professionnelle. En 2018, avec ses expériences acquises, il a décidé de rentrer dans le volontariat pour servir son pays et trouver des opportunités d’emploi : ‘’Je sais que le volontariat n’est pas un emploi. J’ai accepté le faire parce que j’ai vu que l’ANVT est une institution bien organisée. Elle a mis à la disposition de ses volontaires un dispositif de suivi accompagnement qui permet leur insertion professionnelle. Même si à la fin de la mission, le volontaire n’est pas retenu par sa structure, au moins, il aurait acquis des expériences professionnelles pour être plus compétitif sur le marché d’emploi,’’ nous raconte-t-il.
Servir sa communauté, c’est gagner pour soi
Koffi, même si en venant en mission n’avait pas imaginé gagner ce poste, il était conscient que c’est son engagement et son professionnalisme qui ont milité en sa faveur. Vu que le poste était vacant, il a su saisir l’opportunité pour se rendre indispensable à travers la prestation de son service. Monsieur GATZARO Yirkoum Hadasipa, DAF de l’INFA de Tové, très satisfait du travail de Koffi affirme : ‘’ Koffi, le seul agent de santé dans notre infirmerie, soigne les étudiants et le personnel de la structure. Très humble et professionnel, il a gagné ce contrat grâce à ses compétences et pour le respect des valeurs du volontariat.’’ Il renchérit en disant : ‘’Avant son arrivée, j’allais me faire soigner au CMS Miséricorde. Mais depuis qu’il est là, c’est lui qui soigne ma famille et moi. J’avoue qu’il est bon et tout le monde en parle.’’
Koffi ne connait pas le mot hasard. Selon lui pour gagner un poste, il faut avoir la compétence et être aussi une personne de bonne moralité. Avec un sourire aux lèvres, il affirme : ‘’Quel que soit le poste vacant dans une structure, si tu n’as pas de compétences requises pour ce poste, soit sûr qu’après ton évaluation de stage ou de mission de volontariat, tu seras remercié.’’ Il continue en réitérant : ‘’Pour mon cas, ce sont les patients qui ont témoigné de mon service rendu. Après chaque soins, ils viennent me remercier et me font savoir qu’après le traitement, ils se sentent soulager. Je vous assure que leurs témoignages me vont droit au cœur car cela me rassure que je fais un bon travail.’’
Le volontariat a appris à Koffi la gestion autonome. Etant seul à l’infirmerie, il a occupé un poste de responsabilité ce qui n’était pas le cas quand il était stagiaire. Ainsi, c’est une fierté pour lui d’avoir été à la hauteur de sa mission.