Magnim se promène habituellement avec ses pagnes sur la tête. Elle prend soin de planifier chaque jour son itinéraire avant de quitter la maison. Aujourd’hui, elle a décidé de sillonner les artères de son quartier avant de rejoindre le marché. Ce commerce, qu’elle fait avec soin, est le fruit de son engagement au volontariat.

Ancienne VEC de la vague 7 à Anié, Magnim est une femme très chanceuse. Mobilisée pour le programme de volontariat d’engagement citoyen, elle a su tirer parti. Aujourd’hui, grâce au VEC, elle fait partie des revendeuses de pagnes à Anié.

Mère de deux enfants, Magnim a abandonné les études très tôt pour des raisons personnelles. Après quelque temps, elle s’est lancée dans la vente de sojas frits et des boules d’akassa communément appelées “Akpan”. Une activité qui sera balayée par l’arrivée de la crise de covid-19.

Au passage, Magnim a entendu parler de la mission VEC et a décidé de servir sa communauté. En mission, elle a planifié son après volontariat en épargnant ses allocations de fin de mission. Celles-ci ont servi de capital pour son activité génératrice de revenu (AGR).

Magnim avec la vente de pagnes, fait de bonnes recettes. Avec ses bénéfices, elle ne ménage aucun effort pour aider son mari. Au cas où le besoin se fait sentir, elle prête main-forte à ce dernier dans les charges de la maison. La mission de VEC lui a permis d’être financièrement autonome. Elle a apporté de l’harmonie dans son foyer. « Auparavant, je n’étais pas considérée par mon mari. Pour prendre une décision, il n’avait pas besoin de mon avis puisque c’est lui qui faisait tout dans la maison. Mais aujourd’hui, grâce au VEC, les choses se sont améliorées. Maintenant, mon mari est très fier de moi. Il a beaucoup d’estime et de considération pour moi » nous a-t-elle déclaré.

Comme perspectives, Magnim compte faire un prêt dans son GEC pour accroitre son AGR. Elle prévoit acheter elle-même les pagnes de Lomé pour revendre à Anié. Sans hésitation, elle a entamé des démarches pour acquérir une place au sein du marché d’Anié pour être stable et devenir une semi-grossiste dans la ville.