TCHITCHE Eyon Yawavi, âgée de 31 ans, fait partie des VEC de la deuxième vague dans la commune de Zio 1. Elle aurait bien voulu continuer les études mais issue d’une famille pauvre et par faute de moyen, elle a dû abandonner très tôt les classes pour s’orienter vers l’apprentissage. Titulaire d’un diplôme CFA en couture, elle a su s’implanter et est devenue aujourd’hui autonome, grâce au VEC.
Après l’obtention de son diplôme de fin d’apprentissage et n’ayant pas les moyens pour s’acheter une machine, elle s’est orientée vers la vente des friperies. Elle fait le tour des quartiers pour vendre les friperies, mais en vain. Seul son engagement et sa détermination dans le programme VEC, surtout les formations reçues sur le développement personnel et les groupements d’épargne et de crédit dont elle est présentement la présidente du GEC, lui ont permis de pouvoir concrétiser son projet de vie. C’est ainsi qu’au cours des 6 mois de mission, Yawavi a pris la décision d’épargner une partie de ses allocations mensuelles. Avec ses allocations de fin de mission plus la somme épargnée, elle a pu acheter une première machine d’une valeur de 80 000F CFA au port autonome de Lomé et louer une baraque pour s’installer. L’accueil chaleureux que Yawavi réserve à ses clients et son travail bien fait, font d’elle une couturière de référence dans son quartier.
Pour Yawavi, « faire une mission de volontariat d’engagement citoyen n’est pas peine perdu. Aujourd’hui j’ai ma propre machine à coudre, grâce au volontariat. Je suis financièrement autonome et je viens en aide parfois à mon mari ; chose que je ne faisais pas avant », a -t-elle affirmé. C’est une dame qui aime son travail et elle le valorise. Très ambitieuse et pleine d’avenir, elle ne regrette pas d’avoir fait une mission de volontariat d’engagement citoyen qui lui a permis de commencer par jouir des fruits de son métier, ce qui fait d’ailleurs sa fierté.
Aujourd’hui, grâce à sa détermination et son courage à réussir, elle dispose également d’une autre machine qu’elle a loué et compte rembourser le prix grâce à ses économies. Elle a quatre apprenties auxquelles elle transmet son art et son savoir-faire.
TCHITCHE Eyon Yawavi, reçoit régulièrement les commandes des autres couturières de la commune. Elle continue la vente des pagnes à des prix abordables et des friperies, ce qui lui permet de payer le loyer de sa baraque à la fin de chaque mois.
[mailpoet_form id=”1″]