Au grand marché de Kpalimé, au tout début du compartiment des tubercules, loge Yawa, une ancienne Volontaire d’Engagement Citoyen (VEC). Avant de s’engager, son commerce d’igname a pris un coup à cause d’un désastre. Heureusement, elle s’est engagée dans le volontariat en tant que VEC pour s’occuper. Après sa mission et grâce à ses allocations, elle s’est relancée dans le commerce d’ignames. Aujourd’hui, elle est devenue une grande commerçante dans la ville de Kpalimé.
Permettre aux jeunes déscolarisés ou semi-scolarisés d’être financièrement autonome grâce à une activité génératrice de revenu, tel est l’un des objectifs du Volontariat d’Engagement Citoyen (VEC). Un objectif qui a été réalisé dans la vie de Yawa, une jeune femme qui a accepté travailler pour le développement et l’assainissement de sa commune. Elle est une femme battante qui, au-delà de s’engager comme VEC pour servir sa nation, elle a pu restaurer son commerce grâce aux allocations de volontariat: « J’ai pu, grâce au volontariat, retrouver l’espoir de relancer mon commerce, qui actuellement marche à merveille. Merci à l’ANVT », a affirmé Yawa.
Avec son commerce, Yawa arrive à assurer l’éducation de ses trois enfants. « C’est ma mère qui s’occupe de nous et nous lui sommes reconnaissants. Elle travaille beaucoup pour s’en sortir et s’occuper de nos besoins. C’est une femme courageuse et je l’admire », a affirmé Jérémie, son jeune garçon de 17 ans qui l’appuie de temps à autre au marché.
Yawa fait les démarches pour positionner son commerce dans le marché à travers une bâche indiquant le nom de son entreprise « Etablissement Yawa » et son numéro de téléphone.