Nombreux sont ces jeunes qui sont passés par le programme du volontariat d’engagement citoyen à un emploi stable suite à leur dévouement, humilité et abnégation illustrés au cours de la mission. C’est l’exemple même de Yendouban, plombier de profession et ancien volontaire d’engagement citoyen de la 6ème phase affecté au CHR Dapaong qui a été engagé après les six mois de mission.
Yendouban, après plusieurs tentatives au baccalauréat deuxième partie, a dû abandonner les classes pour se lancer dans l’apprentissage de la plomberie en 2017. Ayant l’amour et la détermination pour son métier, en trois ans, il a obtenu son diplôme de fin d’apprentissage. Très oisif après son apprentissage et à la recherche du mieux-être, il s’en est allé en aventure au Burkina- Faso en 2020, mais rien de concret ne fut réalisé. Il est revenu bredouille au pays. Déterminé à réussir sa vie, il a pris une initiative de mettre en place une cafétéria car selon lui, on est mieux que chez soi.
Toujours dans la poursuite de la recherche d’un mieux-être, il découvrit par coup de chance le volontariat d’engagement citoyen en 2021 par le biais d’un ami. Le jeune Yendouban n’a pas hésité à saisir cette opportunité offerte aux jeunes de participer au développement de son milieu et de profiter en retour des différents atouts qu’offre le programme VEC.
Passage du VEC à l’employabilité
Affecté au CHR Dapaong comme plombier, la mission de Yendouban a consisté à réparer les pannes des robinets, montage des lavabos et assurer les problèmes d’adduction d’eau dans le centre. Il a fait son travail avec passion et dans des meilleurs délais possibles. Yendouban a le sens du respect de la hiérarchie ; ce qui fait qu’il est souvent sollicité dans les différents services de l’hôpital pour des pannes d’urgence. Son appui technique au plombier titulaire a impressionné le Directeur du CHR qui, à plusieurs reprises, a remarqué le jeune dans son travail bien fait et surtout dans la transparence de ses devis.
Yendouban, en s’engageant dans le volontariat d’engagement citoyen n’espérait pas un contrat à la fin de sa mission. Mais grâce à son abnégation, la fiabilité de son travail et son humilité, il a su gagner la confiance de son supérieur hiérarchique qui lui a proposé un contrat de travail à la fin des six mois de mission. « Mon engagement dans le VEC a été un appui très conséquent dans mon emploi actuel. Je ne saurai comment exprimer ma reconnaissance aux initiateurs de ce programme. Grâce au volontariat je suis socialement réinséré dans le monde professionnel aujourd’hui. » nous confie-t-il avec pleine d’émotion.
Notons que c’est un jeune très dynamique et très déterminé à réussir sa vie. Avec ses allocations de fin de mission, il a démarré son projet de cafétéria. Son engagement au CHR vient en appui à son autonomie financière. Chaque soir après le service, il est dans son cafétéria.
GNAMDJA Kodjo