VEC de la 4ème vague, Djima Abla vient d’ouvrir son atelier de coiffure après 6 mois d’engagement comme volontaire. Une réalisation qu’elle doit à son économie réalisé grâce à ses allocations de volontariat et un prêt dans son GEC.
Abla Djima est une passionnée de la coiffure. Une passion qui l’a emmené à se former dans le domaine et à en faire son gagne-pain.
Après sa formation en coiffure, Abla n’avait pas les moyens pour ouvrir son atelier. Cependant elle n’en est pas restée là. Elle a décidé travailler avec une de ses tantes également dans la coiffure et ayant un atelier. Elle se perfectionnait de plus en plus chez sa tante et gardait espoir qu’un jour, elle pourra travailler à son propre compte, dans son atelier.
Avec sa tante, elle commercialisait également les mèches ce qui lui a permis de se prendre en charge en plus de ce que lui donnait cette dernière.
Comme le dit l’adage : ˝ l’humilité précède la gloire˝, Abla a travaillé dans l’atelier de sa tante avec professionnalisme et humilité, et s’en est ressorti gagnante. Une humilité très appréciée par celle-ci qui témoigne : « ma fille Abla est une fille persévérante. Malgré que les choses n’ont pas été faciles pour elle, elle n’a jamais baissé les bras. Elle est très humble et serviable, et c’est ce que j’apprécie le plus chez elle. Je crois que c’est grâce à ces qualités qu’elle est arrivé là où elle est aujourd’hui».
Engagée comme volontaire Abla a économisé de côté pour pouvoir réaliser son rêve. Elle a ajouté à ses économies, un prêt de 40 000 f qu’elle a obtenu de son GEC « djidoula » pour louer un atelier et acheter les matériaux nécessaires (séchoir, chaises, etc.) pour son travail.
Désormais autonome, Abla se sent à l’aise dans son atelier qu’elle envisage agrandir dans les jours à venir.