Akpéné fait partie des volontaires d’engagement citoyen de la commune de Kpalimé qui se battent pour leur insertion socioprofessionnelle après leur mission de volontariat. Aujourd’hui, devenue financièrement autonome, c’est avec plaisir qu’elle nous parle d’elle.
Titulaire d’un Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC), Akpéné a abandonné les études pour des raisons personnelles. Une fois à la maison, pendant quelques années, elle a aidé sa maman dans son commerce. Bien que ce soit sa maman, elle n’était pas totalement à l’aise dans sa peau puisqu’elle était à la charge de celle-ci. Son souhait était de trouver du fonds pour démarrer une activité génératrice de revenu. Un jour, lors d’une discussion avec son amie du quartier, elle prend connaissance du VEC et décide de servir sa communauté.
Akpéné une fois dans le volontariat s’est rendue compte que les volontaires perçoivent des allocations. Pour elle, c’est une occasion à mettre à profit. Très intelligente, au cours de la mission, elle ne les a pas touchées. Elle les a épargnées pour en faire un fonds de commerce.
Juste après la mission, avec ses allocations épargnées, Akpéné démarre une AGR: la vente des produits de beauté. Très contente, elle témoigne :’’Grâce au VEC, moi aussi j’ai pu démarrer une AGR qui me rapporte très bien. Avant je dépendais financièrement de ma mère. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Mon AGR m’a rendue financièrement autonome. Ce qui réjouit ma maman.’’
Le volontariat, une nouvelle école
Akpené affirme que la mission de VEC l’a complètement changée. Elle, qui jadis se foutait pas mal de son environnement et de tout ce qui l’entoure, aujourd’hui, elle sensibilise ses voisins sur les conséquences de la dégradation de l’environnement. Pour montrer l’exemple, elle ne jette plus des ordures n’importe où. Même les sachets de pure water, elle prend toujours soin de les mettre dans les poubelles. Ce geste de citoyenneté est tellement encré dans ses habitudes que même si elle passe et qu’elle voit ces genres de choses (sachet, emballage ou peau de banane) sur la route, elle les ramasse pour les jeter dans des poubelles plus proches.
Akpéné a un projet qui lui tient à cœur. Elle compte ouvrir une boutique pour pouvoir étaler toutes ses marchandises car en dehors des produits de beauté, elle vend aussi des pagnes.