Ils sont nombreux ces jeunes qui aujourd’hui, réussissent leur vie à travers les divers projets mis en place par l’Etat Togolais. Tel est le cas pour Akparo à qui la mission de volontariat d’engagement citoyen a été un déclic à son apprentissage en menuiserie.
Soucieux de son avenir, Akparo a décidé de se battre par tous les moyens pour son épanouissement. Remarqué par son sens de travail bien fait et son respect envers ses supérieurs, il découvrira le programme VEC par le biais d’une autorité de la localité chez qui, il se rendait tout le temps pour l’aider dans les activités domestiques et champêtres afin de gagner son pain quotidien.
Orphelin de père alors qu’il n’avait que 16 ans, Akparo décide d’abandonner les classes en 5ème pour aider sa maman dans la prise en charge de ses trois frères, car les charges devenaient de plus en plus lourdes pour celle-ci.
Amoureux de la menuiserie, il a exprimé le désir d’apprendre la menuiserie à son animateur de terrain, en début de sa mission. « Il me disait toujours madame je serai menuisier et moi je l’encourageais à chaque fois car, je percevais en lui, l’amour pour ce métier. Dieu merci, aujourd’hui, il est en voie de le devenir », a témoigné l’animatrice de terrain. Pour y arriver, il a fallu des efforts et des sacrifices de la part du jeune homme.
Durant sa mission, Akparo a épargné une partie de ses allocations afin de pouvoir trouver le montant nécessaire pour la signature de son contrat qui s’élève à 85 000 F CFA outre le matériel exigé. Il continuait ses activités habituelles afin de s’acheter le matériel de travail et assister sa maman dans les charges familiales, surtout que la mission du VEC ne l’occupait pas toute la semaine.
Moins d’une année d’apprentissage, son patron témoigne de son engagement et de sa détermination dans le travail, qui fait de lui son bras droit.
Beaucoup sollicité, il a toujours son rabot et son marteau toujours dans son sac, prêt à faire des réparations dans les ménages. « Dieu merci je m’en sors aujourd’hui malgré que je sois un apprenti. Il a fallu que je me sacrifie pour garantir mon avenir. J’ai commencé et je sais que je vais y arriver car d’ici peu je ne serai plus apprenti mais patron de mon atelier. J’espère d’ici la fin de mon apprentissage, que le kit d’installation me soit octroyé afin que ce rêve ne soit une concrétisation », affirme-t-il avec conviction pour finir.
Bonaventure TCHAOU