Bernard fait partie des Volontaires d’engagement citoyen de Tsévié, qui n’ont pas eu la chance de poursuivre leurs études en raison de difficultés financières. Jeune battant engagé pour sa communauté, il a appris le métier de la coiffure et a ouvert son salon à la fin de sa mission de volontariat.
Volontaire d’engagement citoyen de la vague 5, Bernard n’avait pas les moyens d’apprendre un métier après avoir abandonné ses études. Il s’est retrouvé à la maison, aidant son père dans les travaux champêtres. Par l’intermédiaire d’un de ses amis, il apprend l’existence du programme VEC et décide de s’engager pour rendre sa ville plus propre.
Au cours de sa mission, Bernard s’est fait remarquer par son agent de suivi grâce à sa ponctualité et à son engouement pour le travail bien fait. Après son engagement au volontariat, il réalise enfin son projet de vie. Ses allocations et ses économies lui ont permis d’apprendre le métier de la coiffure.
À la fin de son apprentissage, Bernard ouvre son salon de coiffure derrière la Maison des Jeunes et de la Femme de Tsévié. Il s’est créé une bonne clientèle grâce à son travail bien fait et à son accueil chaleureux. « Grâce au volontariat d’engagement citoyen, ma vie a changé. J’encourage les jeunes qui ont abandonné leurs études à emboîter mes pas en faisant une mission de volontariat », a-t-il déclaré.
Aujourd’hui, Bernard est conscient des changements que le volontariat a apporté dans sa vie. Il est devenu un modèle pour les jeunes de son quartier et fait également la fierté de ses parents.
« Je suis très heureux d’avoir pu accompagner un volontaire qui, au début, n’avait appris aucun métier. Grâce à mon accompagnement, il a pu apprendre un métier et a ouvert son salon, ce qui fait de lui un patron financièrement autonome », nous confie son chargé de suivi, ADO Mawussi.
Solim ALIH