À quelques jours de la rentrée académique, Mawuko s’acharne sur les usagers de la route. Il attire leurs attentions sur son étalage. Ce commerce de sacs d’écoliers, mis en place par Mawuko est le fruit d’un dur labeur. Après avoir effectué une mission de volontariat, celle-ci, se voit ouvrir de multiples occasions. Dans ce portrait elle nous raconte comment elle est parvenue à associer la couture au commerce des articles au bord de la route après son volontariat.
Ancienne volontaire d’engagement citoyen de la vague 4 à Atakpamé, Mawuko a quitté les bancs très tôt, faute de moyens financiers pour apprendre la couture. Elle opte alors pour le métier de couture afin de subvenir aux besoins de sa famille.
Après l’obtention de son diplôme de fin d’apprentissage, Mawuko a toujours du mal à acheter une machine à coudre et ouvrir son atelier de couture. Elle décide donc de vendre les friperies dans le marché d’Agbonou. C’est là qu’elle apprend l’existence du programme de volontariat d’engagement citoyen par le biais d’une amie. Elle découvre les nombreux avantages qu’offre le programme VEC et décide d’apporter sa pierre à l’édifice dans le développement de sa commune.
Venue se faire enregistrer, elle a eu la chance de se faire mobiliser pour le compte de la vague 4 du programme dans la ville d’Atakpamé. Durant sa mission, elle s’inspire des histoires des jeunes qui ont réussi, afin d’être aussi un modèle pour sa communauté.
Mawuko met les moyens pour parvenir à sa réussite
Dès les premiers mois de mission, Mawuko a mis de côté ses allocations de subsistance afin de pouvoir s’acheter une machine à coudre. À la fin de la mission, ses épargnes de réinsertion ont servi pour l’achat des sacs et des friperies qui constitue pour elle, une nouvelle activité génératrice de revenu.
Après la fin de sa mission, Mawuko a loué un kiosque non loin du marché d’Atakpamé pour commercialiser ses articles. Elle est vendeuse de sacs, chaussures pour bébé sans oublier la couture qu’elle exerce par moment.
Pour elle, c’est une fierté d’avoir fait le volontariat et de repartir sur de nouvelles bases. « Grâce au VEC, j’ai su que je pourrai jumeler deux ou plusieurs activités à la fois. Les formations entrepreneuriales m’ont beaucoup aidé à m’orienter et pour cela je saisi cette occasion pour faire un appel à tous les jeunes qui sont toujours à la maison et qui n’ont pas de quoi s’occuper de passer par le VEC. Ils trouveront satisfaction comme moi », confie-t-elle.