Faire une mission de volontariat d’engagement citoyen (VEC) et ne pas réussir à améliorer ses conditions de vie, c’est faillir à sa mission. Sabine fait partie de ces VEC qui ont su profiter des avantages qu’offre la mission du VEC pour s’offrir une vie épanouie. Avec une confiance en soi, elle s’est battue pour sortir de sa situation précaire.
Issue d’une famille modeste, Sabine est la seule fille parmi une fratrie de 5 personnes. Bien que son rêve le plus ardent était de faire de longues études, elle a vu ce rêve brisé suite au décès de son papa. Très affectée par les sacrifices de sa maman sur qui les charges se reposent, elle a décidé d’abandonner les études en classe de 3ème. Ceci pour aider sa maman dans le commerce et donner la chance à ses frères de pouvoir aller loin dans leurs études.
Sabine, après quelques temps passés avec sa maman au marché, décide de voler de ses propres ailes pour gagner sa vie. Elle s’en va alors à Lomé, travailler comme aide-ménagère communément appelé « le bonnage ». Avec cet argent, elle est revenue à Kpalimé apprendre le métier de couture. Après 3 années d’apprentissage, elle sort titulaire d’un certificat de fin d’apprentissage (CFA) mais manque toujours de moyens pour s’installer. C’était dans cette précarité elle se battait de jour en jour pour avoir son pain quotidien. Elle ne trouvera de satisfaction que dans le VEC.
La mission de VEC, une opportunité à saisir
Sabine, avec sa première allocation de mission, a démarré une activité génératrice de revenu en entendant de trouver de l’argent pour ouvrir son atelier. Avec cette AGR, sabine voit sa situation changée : ‘’ Ma situation sociale a changé quand je suis rentrée dans le VEC. Avec les bénéfices qui découlent de mon commerce, j’arrive à subvenir à mes besoins et à ceux de mon enfant. Ce qui me réjouit, c’est que j’arrive à payer son écolage et surtout à le soigner quand il tombe malade. Ce qui n’était pas le cas auparavant. C’était très difficile pour moi d’y arriver’’, nous confie –t- elle avec un sourire aux lèvres.
La mission de VEC, une école de vie
Agée de 26 ans, sabine avoue avoir appris de bonnes choses dans le volontariat. ‘’Avant de rentrer dans le volontariat, je suis une personne de nature fermée. Je suis colérique et je m’énerve très vite. Cependant grâce aux formations reçues sur la compétence de vie au cours de notre mission, j’ai appris l’humilité, le vivre en groupe et surtout la solidarité,’’ nous relate-t-elle. Elle continue en affirmant : ‘’la mission de VEC m’a appris la notion d’épargne. Si je l’ai sue plutôt, je n’aurai pas galéré.’’
Sabine compte après avoir épargné un peu d’argent acheter les matériels de couture pour ouvrir son atelier.