Ancien volontaire d’engagement citoyen de la phase 6, dans la commune de Baguida, Yao ANANI est très engagé en ce qui concerne le travail communautaire. Engagé comme volontaire pour être utile à sa communauté, il ne regrette rien malgré les découragements auxquels il faisait face au début de sa mission.
Au début de sa mobilisation comme volontaire, Yao se faisait décourager par ses amis qui pensaient que ce travail n’est pas décent pour lui. Cependant, il s’est montré déterminer car, il savait ce qu’il voulait. « Lorsque j’ai débuté ce travail, mes amies se moquaient de moi comme quoi ce travail n’est pas bon pour moi. Aujourd’hui en fin de mission, eux-mêmes témoignent de mon changement positif. Il y en a qui ont même sollicité mon appui pour s’inscrire comme VEC lors de la prochaine phase», nous a-t-il confié.
Yao avait pour habitude de participer au travail communautaire sur appel des chefs de quartier et se rendait toujours disponible. Pour lui, faire le volontariat d’engagement citoyen c’est continuer son bénévolat au service de sa commune.
Issue d’une famille de 9 enfants, Yao se débrouille pour réussir sa vie. Passionné de la broderie, il a apprit ce métier pendant trois ans et a obtenu son certificat de fin d’apprentissage. Cependant il a décidé se former en couture afin d’apporter un service complet à ses clients. Une formation qu’il a fait pendant un an.
N’ayant pas les moyens pour ouvrir un atelier, Yao travaille à la maison en attendant d’ouvrir son atelier avec sa machine à coudre qui lui a été acheté lors de son apprentissage.
Grâce au volontariat, Yao a acheté une machine à coudre deuxième main qui lui permet de faire le boutonnier et le cifilage. Ceci a été possible grâce à son allocation de fin de mission.
En fin de mission depuis octobre dernier, Yao est entrain d’aménager un local que son père lui a donné dans leur maison afin de s’installer et gagner son pain de vie. Il ambitionne ouvrir son atelier et former gratuitement les jeunes nécessiteux.