Nous sommes à Djarkpangan, chef-lieu de la préfecture de Mô, à la rencontre de Maguizani. Couturière de formation, elle exerce dans le quartier Fadi et fait la fierté des femmes de sa communauté. Ancienne Volontaire d’Engagement Citoyen de la phase 8 à Djarkpangan, elle partage avec satisfaction son expérience de réussite. Aujourd’hui, grâce au programme VEC, elle se réjouit de pouvoir subvenir à ses besoins de manière autonome.
Comme beaucoup d’artisans, Maguizani, après l’obtention de son Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA), s’est heurtée à des difficultés financières pour s’installer à son compte. En quête de meilleures opportunités, elle tente alors une aventure au Ghana, mais sans succès. À son retour au pays, elle se retrouve oisive et déprimée.
À ce moment-là, Maguizani ne connaissait pas encore le programme de Volontariat d’Engagement Citoyen (VEC). C’est grâce au témoignage de sa cousine, une ancienne volontaire, qu’elle en entend parler pour la première fois. Lors du lancement de la huitième phase du programme, elle fait partie des premières à s’inscrire, et sera finalement retenue après le test de sélection.
Dès le début de sa mission, Maguizani s’est fixé un objectif clair : devenir une femme épanouie, à l’image de ses prédécesseuses. Elle s’est investie corps et âme, consacrant son temps et son énergie au service de sa communauté. Dévouée et déterminée à atteindre son but, elle a progressivement réuni les ressources nécessaires pour lancer son activité.
Grâce au soutien du gouvernement, Maguizani a bénéficié d’un kit d’installation à la fin de sa mission, ce qui lui a permis de démarrer son métier de vie : la couture.
Aujourd’hui, elle s’est installée dans le quartier Fadi à Djarkpangan et fait la fierté des femmes de son milieu. Les formations reçues au cours de sa mission sur les compétences de vie, le développement personnel et, surtout, l’éducation financière ont permis à Maguizani de se cultiver et de mieux gérer ses revenus.
Son insertion a été rendue possible grâce à l’accompagnement technique de son chargé de suivi. « La mission de volontariat m’a vraiment aidée à concrétiser mon projet de vie. Aujourd’hui, j’ai mon atelier, chose dont j’ai tant rêvé. Mon engagement au service de ma communauté m’a permis de retrouver mon autonomie financière », affirme-t-elle, toute confiante.
Mariée et mère de deux enfants, Maguizani parvient, grâce à cette mission, à subvenir à ses besoins ainsi qu’à l’éducation de ses enfants.
Elle mesure pleinement l’impact du Volontariat d’Engagement Citoyen sur son quotidien : chaque jour, elle s’épanouit davantage et renforce son autonomie.
GNAMDJA K. Espoir