Yawavi fait partie des Volontaires d’Engagement Citoyen de la première phase à Hihiatro, une localité située à quelques kilomètres de la ville d’Atakpamé. Confrontée à de multiples embûches, elle a choisi de faire confiance au programme VEC, qui lui a permis de se relever.
YETO Yawavi, une battante femme
Après sa mission de volontariat, Yawavi, entreprend dans la vente des articles alimentaires et du charbon de bois en gros et en détail.Ceci a été possible grâce aux allocations perçues au cours de sa mission. Selon elle, le volontariat est une voie d’accomplissement de soi : « J’ai entendu parler du VEC, à travers un Chef de quartier (CDQ) d’Atakpamé. Il m’a parlé des opportunités qui tournent autour du VEC et j’ai donc saisi l’occasion et me suis fait enrouler pour cette première phase à Hihiatro, afin de me réaliser », confie Yawavi.
Yawavi est aujourd’hui très connue dans sa localité grâce à sa simplicité et son leadership. En dehors de la vente du charbon de bois et des articles alimentaires, elle fait le commerce ambulant des prêts à porter dames et jeunes filles. « Mon allocation de fin de mission de volontariat m’a permis de renforcer mon commerce de prêt à porter, ma première activité avant mon engagement au volontariat. Bref, je suis devenue plurivalente grâce au volontariat » témoigne-t-elle.
YETO Yawavi, une femme ambitieuse, qui surmonte les difficultés
Agée de 28 ans, Yawavi est mariée et mère de deux petites filles. Elle a vu son rêve de secrétaire comptable brisé, suite à une grossesse précoce en classe de première. Elle a abandonné ainsi les études, car n’arrivant plus à aller à l’école avec un bébé à sa charge. Après, elle a fait une formation modulaire en secrétariat « j’ai abandonné les classes parce que je n’avais personne pour prendre soin de mon bébé, mais je ne suis pas restée les mains croisées, quelques années plus tard, j’ai suivi une formation modulaire en secrétariat. Aujourd’hui, mon projet est d’économiser afin d’ouvrir un centre de photocopie, de traitement de texte et de vente d’articles scolaires » confie-t-elle.