À terme de son exécution, le projet START FUND dénommé « appui aux filles et garçons vulnérables face à la Covid-19 », a été évalué par les différents acteurs impliqués dans sa mise en œuvre, ce 8 février 2021, à l’hôtel Saint George de Tsévié.
Présenter les résultats clés obtenus, relever les difficultés rencontrées et surtout recueillir des recommandations auprès des différents acteurs présents (l’Action Sociale, l’Education, les chefs Cantons, etc.), tels sont les points abordés au cours de cet atelier, organisé par le Centre Régional de Volontariat Maritime.
Pour ce projet qui avait un délai d’exécution de 45 jours, 1723 enfants vulnérables ont été identifiés et recensés dans les six préfectures que couvre la région maritime. Après validation communautaires, 1200 enfants ont été bénéficiaires dudit projet dont 554 filles. Ces filles et garçons vulnérables face à la Covid-19 ont bénéficié des appuis financiers afin de retourner à l’école dans les plus bref délai. Des sensibilisations ont été faites également sur la violence basée sur le genre et la Covid-19.
Ainsi à travers l’appui des volontaires nationaux de l’Agence Nationale du Volontariat au Togo qui ont été missionnés de la mise en œuvre de ce projet, près de 600 enfants auront à reprendre les classes en cette période de crise sanitaire.
Conscient de l’apport majeur de ces volontaires dans la réussite de ce projet, le Directeur Général de l’ANVT, M. Omar AGBANGBA, présent à cet atelier a saisi l’occasion pour saluer l’effort de ces derniers : « un projet si court comme celui de Start Fund est complexe. Mais compte tenu du dispositif et des mécanismes mis en place par l’ANVT, j’étais conscient des défis à relever pour que nous puissions le réussir ». Il va plus loin en ajoutant : « je tiens à exprimer ma satisfaction et reconnaissance à Plan International Togo et leur rassurer qu’avec les volontaires, nous serons toujours présent avec les partenaires pour le développement du pays et surtout dans l’atteinte des objectifs du PND et des ODD ».
Démarré depuis le 21 décembre 2020, ce projet consistait à identifier 1 200 enfants (filles et garçons), âgés entre 7-14 ans qui ont abandonné l’école ou qui sont susceptibles d’abandonner, en raison des conséquences de la crise sanitaire liée à la Covid-19.
Il s’est agit d’une part à la réinsertion scolaire de ces enfants et jeunes, à renforcer le pouvoir économique des familles vulnérables suite à la crise de la Covid-19 à travers des transferts de Cash (35 000f CFA/enfant ont été versés à chaque famille).
D’autre part, ce projet a permis de sensibiliser les communautés sur les violences basées sur le genre et la pandémie au Coronavirus dans les 64 cantons que couvre la région maritime à travers des émissions radios et des campagnes de sensibilisation mobile.
Notons que c’est sur une note de satisfaction de tous ces acteurs que ledit atelier a pris fin.